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Vendredi, Avril 19, 2024
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Etats-Unis : défi de l'unité après le vote

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Par Alessandro Gisotti

"Une maison divisée contre elle-même ne peut pas tenir". Le 16 juin 1858, Abraham Lincoln, candidat sénatorial à l'époque, prononça cette phrase, inspirée de l'Évangile de Marc (3:25), dans un discours visant à souligner combien la jeune démocratie américaine ne pouvait pas durer avec la moitié des États autorisant l'esclavage. Ce discours du futur président des États-Unis, cité d'innombrables fois au cours du siècle et demi dernier, reste une injonction omniprésente au peuple américain, inscrite jusque sur son sceau avec les mots choisis par les Pères Fondateurs rappelant le principe de unité: E pluribus unum.

C'est justement unité, qui « est plus grand que le conflit » comme Evangelii Gaudium dit-il, qui est fortement évoqué en ce moment après les élections présidentielles américaines les plus clivantes et polarisantes de l'histoire récente du pays. "Il est maintenant temps pour nos dirigeants de se rassembler dans un esprit d'unité nationale", a déclaré le président des évêques américains, l'archevêque de Los Angeles José H. Gomez, dans un message de félicitations au président élu Joe Biden et au vice-président. -la présidente élue Kamala Harris. D'ailleurs, les médias américains, quasi unanimes, ont posé le thème de la réconciliation nationale comme le défi le plus urgent (avec le Covid-19 et la crise économique qui en découle) auquel, à partir du 20 janvier prochain, le prochain résident de la Maison Blanche devra faire face.

De manière significative, le 30 juin dernier, Pape François axé sur la question de l'unité dans un message Association de la presse catholique, auquel appartiennent les organismes catholiques de communication en Amérique du Nord. "E pluribus unum, l'idéal d'unité dans la diversité, reflété dans la devise des États-Unis », a observé le Pontife, « doit aussi inspirer le service que vous offrez au bien commun. À quel point cela est-il urgent aujourd'hui, à une époque marquée par des conflits et une polarisation dont la communauté catholique elle-même n'est pas à l'abri. Nous avons besoin de médias capables de construire des ponts, de défendre la vie et de briser les murs, visibles et invisibles, qui empêchent un dialogue sincère et une communication véridique entre les individus et les communautés ». Des propos adressés aux médias, mais aussi applicables à d'autres domaines de la société américaine.

Certes, unité pour le Pape ne signifie pas uniformité. Même dans ce contexte particulier, nous sommes aidés par l'image du polyèdre qui, dans la vision de François, « reflète la convergence de toutes ses parties, dont chacune conserve sa spécificité ». Ce modèle est d'autant plus valable pour une nation qui dès sa naissance se présente comme plurielle : multiethnique, multiculturelle et multireligieuse. Ce recherche pour l'unité - corroboré par amitié sociale faire écho Tous les frères – n'est cependant pas une fin en soi, mais tend à la promotion du bien de la personne et de la communauté. Les deux étaient au cœur du discours de François devant le Congrès des États-Unis (une première pour un pape au Capitole), qui a eu lieu le 24 septembre 2015.

« Si la politique doit vraiment être au service de la personne humaine », exhortait-il à cette occasion, « il s'ensuit qu'elle ne peut être l'esclave de l'économie et de la finance. La politique est, au contraire, l'expression de notre impérieux besoin de vivre ensemble, afin de construire ensemble le plus grand bien commun : celui d'une communauté qui sacrifie des intérêts particuliers pour partager, dans la justice et la paix, ses biens, ses intérêts , sa vie sociale ». S'adressant directement aux membres du Congrès américain, le Pape a déclaré : « Je ne sous-estime pas la difficulté que cela comporte, mais je vous encourage dans cet effort ». Une exhortation qui aujourd'hui, à un moment aussi délicat de l'histoire des États-Unis, résonne encore plus fort.

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