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Lundi, Avril 22, 2024
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La liberté religieuse mise en danger par le projet de loi français contre le « séparatisme »

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La France a un sérieux problème avec l'islam radical, mais le projet de loi contre le « séparatisme » annoncé par le président Macron risque de créer plus de problèmes qu'il ne prétend en résoudre. C'est la conclusion d'un « Livre blanc » co-écrit ou approuvé par des spécialistes bien connus des nouveaux mouvements religieux Massimo Introvigne, sociologue italien et directeur général du CESNUR (Centre d'études sur les nouvelles religions) et Bernadette Rigal-Cellard, de l'Université de Bordeaux, maître de conférences en droit français Frédéric-Jérôme Pansier, militants des droits humains Willy Fautré, de Bruxelles Human Rights Without Frontierset Alexandre Amicarelli, avocat des droits de l'homme à Londres et président de la Fédération européenne pour la liberté de croyance (FOB).

"Éradiquer les racines sociales du terrorisme est un objectif louable», disent les membres de la task force qui lance le Livre blanc, «et certaines dispositions du projet de loi ont du sens, mais il y a aussi de sérieux problèmes. »

Capture d'écran 2020 11 02 Questions relatives à la liberté religieuse La liberté religieuse menacée par le projet de loi français contre le « séparatisme »
Le livre blanc peut être téléchargé en format pdf GRATUIT sur le site de CESNUR.ORG

Premièrement, la loi est proposée et médiatisée par certains politiciens et médias avec des accents inquiétants impliquant que seul un « islam des lumières », un islam des Lumières, est accepté en France, où tous les musulmans conservateurs, c'est-à-dire la majorité des musulmans en France et Europe, sont soupçonnés d'extrémisme sinon de terrorisme. "Ce", dit le rapport, "risque d'alimenter l'extrémisme plutôt que de le contenir. »

Deuxièmement, l'interdiction totale de l'enseignement à domicile punit des milliers de parents français qui ne sont pas musulmans et, dans la plupart des cas, ne décident même pas d'éduquer leurs enfants à la maison pour des raisons religieuses. Plusieurs études sociologiques ont conclu que l'école-maison est une forme d'éducation légitime et peut donner de bons résultats. "L'ultra-fondamentalisme islamique», déclarent les auteurs, «apparaît dans l'enseignement à domicile dans une infime minorité de cas, et peut être contrôlé ou éliminé par des contrôles adéquats plutôt qu'en interdisant complètement la pratique. »

Troisièmement, il existe une procédure rapide pour dissoudre les organisations religieuses réputées opérer contre la « dignité humaine » ou utiliser non seulement des « pressions physiques », mais aussi des « pressions psychologiques ». Il s'agit, selon le Livre blanc, du jargon standard utilisé contre les soi-disant « sectes » et en fait, certains politiciens français ont déjà annoncé que la loi sera utilisée pour « dissoudre des centaines de sectes » (appelées en France sectes).

Plutôt que de s'appuyer sur les notions pseudo-scientifiques de « lavage de cerveau » ou de « contrôle psychologique », suggère le Livre blanc, la loi devrait se concentrer sur les « mouvements religieux criminels » (une étiquette que plusieurs chercheurs préfèrent aux insaisissables « cultes » ou sectes) qui recourent à la violence physique ou commettent des délits de droit commun. Et, ajoute le rapport, la défense de la « dignité humaine » ne doit pas conduire à violer la liberté des organisations religieuses, par exemple lorsqu'elles décident qui admettre ou expulser, ou suggère que leurs membres actuels ne s'associent pas avec ceux qui ont été expulsé. Le Livre blanc cite plusieurs décisions de justice déclarant que l'excommunication et l'« ostracisme » font partie de la liberté religieuse, car les religions ont le droit de prendre des décisions concernant leurs propres organisations.

Quatrièmement, la référence aux lieux de culte indûment utilisée pour répandre « l'hostilité aux lois de la République » ne devrait pas signifier que les sermons ne devraient pas être libres de critiquer les lois qu'ils considèrent comme injustes. Religion a toujours eu la fonction prophétique de critiquer les lois jugées injustes, ce qui est différent de l'incitation à la violence.

"Nous comprenons», expliquent les auteurs, «que la France a sa propre tradition et son histoire de laïcité, et notre propos n'est pas de proposer à la France d'adopter le modèle américain de liberté religieuse, ou le modèle italien de coopération entre religion et l'état. Au contraire, notre objectif est de trouver des moyens de répondre, au sein plutôt qu'en dehors de la tradition juridique française, aux préoccupations légitimes concernant la radicalisation et le terrorisme, sans porter atteinte aux droits des minorités religieuses ni enfreindre le droit international de la France. droits de l'homme obligations. »

https://www.cesnur.org/2020/separatism-religion-and-cults.htm

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