Par James Blears
Lundi, une grève générale en Haïti, avec des rues barricadées et des pneus de voiture incendiés avec une fumée âcre qui s'élève haut dans un ciel bleu profond. Un signe de désespoir absolu de la part d'un peuple, qui craint d'être victime de meurtres, d'enlèvements, de vols et d'extorsions, terrorisé quotidiennement par des gangs de rue, qui ne sont pas réprimandés par un système d'ordre public assiégé, qui ne peut pas faire face au désordre et au chaos.
Ariel Henry, Premier ministre par intérim et président d'Haïti, est tenu pleinement informé de la crise en cours et en développement de dix-neuf personnes enlevées, dont seize missionnaires américains, un citoyen canadien et deux ressortissants haïtiens.
Le président américain Joe Biden a envoyé un groupe de spécialistes du département d'État et du FBI. Il est entendu que l'équipe du FBI est en négociation avec le gang des 400 Mawoza responsable des enlèvements. Un ancien chef du groupe Christian Aid Ministries en Haïti, a déclaré que le gang avait maintenant pris contact. Malheureusement et paradoxalement, les missionnaires saisis et leurs familles, dont cinq enfants, dont un qui est un bambin de deux ans, essayaient d'aider un orphelinat. Leur mission est de fournir des vêtements, de la nourriture et une éducation aux jeunes Haïtiens, qui ont un besoin urgent de ces éléments essentiels.
La situation remet en question la sécurité de tous les ressortissants étrangers à travers Haïti. Dans l'état actuel des choses, leur sécurité ne peut être garantie. Le même gang a kidnappé des prêtres et des religieuses en avril, exigeant une rançon d'un million de dollars. Après des négociations avec des diplomates, ils ont été libérés. Maintenant, la même chose s'est produite… encore une fois.