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Jeudi, Mars 28, 2024
CEDHL'OMS met en lumière les avantages et les dangers de l'intelligence artificielle pour les personnes âgées

L'OMS met en lumière les avantages et les dangers de l'intelligence artificielle pour les personnes âgées

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Les technologies d'intelligence artificielle (IA) peuvent améliorer la santé et le bien-être des personnes âgées, mais seulement si l'âgisme est éliminé de leur conception, de leur mise en œuvre et de leur utilisation, a déclaré l'Organisation mondiale de la santé (WHO) mercredi.
Dans une nouvelle note d'orientation, L'âgisme dans l'intelligence artificielle pour la santé, l'agence présente des mesures juridiques, non juridiques et techniques qui peuvent être utilisées pour minimiser le risque d'exacerber ou d'introduire l'âgisme par l'IA.

L'intelligence artificielle révolutionne de nombreux domaines, dont la santé publique et la médecine des personnes âgées. La technologie peut aider à prévoir les risques et les événements pour la santé, permettre le développement de médicaments, soutenir la personnalisation de la gestion des soins, et bien plus encore.

Risques

Les ingénieurs travaillent avec des équipements robotiques médicaux., par © Unsplash

Il y a cependant des inquiétudes. Si elles ne sont pas contrôlées, les technologies d'IA peuvent perpétuer l'âgisme existant dans la société et nuire à la qualité des soins de santé et des services sociaux dont bénéficient les personnes âgées.

Les données utilisées peuvent ne pas être représentatives des personnes âgées ou être faussées par des stéréotypes, des préjugés ou des discriminations passés sur l'âge.

Des hypothèses erronées sur la façon dont les personnes âgées souhaitent vivre ou interagir avec la technologie dans leur vie quotidienne peuvent également limiter la conception et la portée de ces technologies. Ils peuvent également réduire les contacts intergénérationnels ou aggraver les obstacles existants à l'accès numérique.

Selon le chef d'unité de la démographie et du vieillissement en bonne santé à WHO, Alana Officer, les préjugés implicites et explicites de la société, y compris autour de l'âge, sont souvent reproduits dans ce domaine. 

« Pour garantir que les technologies d'IA jouent un rôle bénéfique, l'âgisme doit être identifié et éliminé de leur conception, de leur développement, de leur utilisation et de leur évaluation. Cette nouvelle note d'orientation montre comment », a-t-elle déclaré. 

Considérations

Dans le nouveau document, L'OMS présente huit considérations, dont la conception participative des technologies d'IA par et avec les personnes âgées; des équipes de science des données d'âges divers et une collecte de données inclusive.

L'agence plaide également en faveur d'investissements dans l'infrastructure numérique et la littératie numérique pour les personnes âgées et leurs prestataires de soins de santé et soignants ; droits des personnes âgées au consentement et à la contestation ; et des cadres de gouvernance et des réglementations pour autonomiser et travailler avec les personnes âgées. 

Enfin, l'OMS demande une recherche accrue pour comprendre les nouvelles utilisations de l'IA et comment éviter les biais ; et des processus éthiques solides dans le développement et l'application de ces technologies. 

Combattre l'âgisme

La note d'orientation s'aligne sur les messages de la Rapport mondial sur l'âgismequi sert de base à la Campagne mondiale de lutte contre l'âgisme.

Produit par l'OMS en collaboration avec le Bureau des droits de l'homme des Nations Unies (HCDH), le Département des affaires économiques et sociales de l'ONU (UNDESA) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le rapport note que l'âgisme est très répandu et nocif, mais qu'il peut être éliminé.

La publication décrit les répercussions profondes de l'âgisme sur tous les aspects de la santé et du bien-être et sur les économies. Cela signale également un besoin évident d'investir dans trois stratégies éprouvées : l'élaboration de meilleures politiques et cadres juridiques, les activités éducatives et les interventions intergénérationnelles.

Enfin, il souligne la nécessité d'améliorer les données et la recherche sur l'âgisme et de changer le récit autour de l'âge pour faire du hashtag, #AWorld4AllAges, une réalité.

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