8.2 C
Bruxelles
Vendredi, Avril 19, 2024
EuropePlus de 850 ONG sahraouies condamnent la situation dans les camps de Tindouf et dénoncent la participation...

Plus de 850 ONG sahraouies condamnent la situation dans les camps de Tindouf et dénoncent la participation du chef du Polisario au sommet UE-UA

AVERTISSEMENT : Les informations et opinions reproduites dans les articles sont celles de leurs auteurs et relèvent de leur propre responsabilité. La publication dans The European Times ne signifie pas automatiquement l'approbation de l'opinion, mais le droit de l'exprimer.

DISCLAIMER TRADUCTIONS : Tous les articles de ce site sont publiés en anglais. Les versions traduites sont réalisées via un processus automatisé appelé traductions neuronales. En cas de doute, reportez-vous toujours à l'article original. Merci de votre compréhension.

Bureau de nouvelles
Bureau de nouvelleshttps://europeantimes.news
The European Times News vise à couvrir les actualités importantes pour sensibiliser les citoyens de toute l'Europe géographique.

MAROC, 17 février - Plus de 850 ONG sahraouies actives dans le domaine des droits de l'homme et du développement durable ont fermement rejeté la participation du chef militaire du +polisario+ au sommet de l'Union européenne et de l'Union africaine, prévu les 17 et 18 février à Bruxelles, tout en attirant l'attention des dirigeants européens sur la situation des populations sahraouies retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf.

Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, et à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, ces ONG ont exprimé leur étonnement et leur rejet de la participation au sommet UE-UA "d'un homme et d'une organisation responsables de graves violations des droits de l'homme et de détournements de l'aide européenne".

"Pour nous, c'est incompréhensible et hautement condamnable", protestent les 852 ONG signataires de la lettre de pétition adressée aux trois hauts fonctionnaires européens.

Les ONG sahraouies ont saisi l'opportunité de cette lettre de pétition pour attirer l'attention sur la situation des Sahraouis détenus dans les camps de Tindouf, dans le sud de l'Algérie.

"Nous sommes inquiets car nos proches séquestrés dans les camps de Tindouf sont exposés à un risque énorme, enfermés dans des camps militarisés dépourvus de structures sanitaires et d'espaces leur permettant de jouir de leurs droits fondamentaux", ont-ils souligné.

Les 852 ONG ont ainsi exprimé leur profonde inquiétude quant au sort des femmes sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, notant que ces populations vivent dans une situation de "violation constante" du droit international par le pays hôte, l'Algérie, qui a ignoré plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. , ainsi que la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés.

L'Algérie refuse de procéder au recensement et à l'enregistrement des réfugiés afin qu'ils bénéficient des droits fondamentaux liés à leur statut conformément aux articles 17 à 24 de la Convention des Nations Unies, notamment le droit de choisir leur propre domicile, de voyager et de travail, ont souligné les signataires de la lettre de pétition.

Pire encore, les Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf sont régulièrement abusés par les dirigeants du +polisario+, ont-ils dit, ajoutant que s'ils osent revendiquer leur liberté d'expression, ils sont soumis à la torture et à l'oppression, comme en témoigne le dernier rapport du Groupe de travail sur la détention arbitraire (WGDA).

"De tels rapports ne sont malheureusement que la dernière reconnaissance officielle que les autorités algériennes et les milices du Polisario se livrent, dans les camps de Tindouf, à la détention arbitraire et à l'usage de la force", ont déclaré les 852 ONG sahraouies, qui ont appelé les dirigeants de l'UE à veiller à ce que le pays d'accueil, l'Algérie, assume sa responsabilité envers les réfugiés installés sur son territoire.

Les signataires de la lettre ont également critiqué la poursuite du détournement de l'aide de l'UE par l'Algérie et la milice du +polisario+.

"Malgré plusieurs condamnations, l'aide de l'UE continue malheureusement d'être détournée pour financer ce groupe armé (polisario) au lieu d'améliorer la vie de la population dans les camps", ont-ils souligné.

Les 852 ONG sahraouies ont saisi l'occasion de cette pétition pour rappeler que l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait dénoncé en 2015 le détournement "frauduleux et systématique" de l'aide humanitaire et des fonds européens.

Ces détournements, ont-ils ajouté, sont facilités par le manque de données qu'un recensement du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) aurait fourni. Un recensement aurait également fourni des données sur les exactions perpétrées par les autorités algériennes contre les réfugiés dans les camps de Tindouf, ont-ils déploré.

CARTE 16 février 2022

- Publicité -

Plus de l'auteur

- CONTENU EXCLUSIF -spot_img
- Publicité -
- Publicité -
- Publicité -spot_img
- Publicité -

Doit lire

Derniers articles

- Publicité -