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Mercredi, Avril 24, 2024
EuropeLoi sur les services numériques : accord pour un environnement en ligne transparent et sûr

Loi sur les services numériques : accord pour un environnement en ligne transparent et sûr

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Les négociateurs de l'UE s'accordent sur des règles historiques pour lutter efficacement contre la diffusion de contenus illégaux en ligne et protéger les droits fondamentaux des personnes dans la sphère numérique.

Vendredi, le Parlement et le Conseil sont parvenus à un accord politique provisoire sur la loi sur les services numériques (DSA). Avec la Loi sur les marchés numériques, la DSA établira les normes d'un espace numérique plus sûr et plus ouvert pour les utilisateurs et de conditions de concurrence équitables pour les entreprises pour les années à venir.

Des plateformes en ligne plus responsables

En vertu des nouvelles règles, les services intermédiaires, à savoir les plateformes en ligne - telles que les médias sociaux et les places de marché - devront prendre des mesures pour protéger leurs utilisateurs contre les contenus, biens et services illégaux.

  • Responsabilité algorithmique: la Commission européenne ainsi que les Etats membres auront accès aux algorithmes des très grandes plateformes en ligne ;
  • Suppression rapide des contenus illégaux en ligne, y compris les produits, services : une procédure de « notification et action » plus claire dans laquelle les utilisateurs seront habilités à signaler les contenus illégaux en ligne et les plateformes en ligne devront agir rapidement ;
  • Des droits fondamentaux à protéger aussi en ligne: des garanties plus fortes pour s'assurer que les avis sont traités dans un non arbitraire et non discriminatoire manière et dans le respect des droits fondamentaux, y compris la liberté d'expression et la protection des données ;
  • Des places de marché en ligne plus responsables: ils doivent veiller à ce que les consommateurs puissent acheter en ligne des produits ou des services sûrs, en renforçant les contrôles pour prouver que les informations fournies par les commerçants sont fiables (principe "Know Your Business Customer") et s'efforcer d'empêcher l'apparition de contenus illicites sur leurs plateformes, y compris par des contrôles aléatoires ;
  • Les victimes de la cyber-violence seront mieux protégées notamment contre le partage non consensuel (revenge porn) avec retraits immédiats ;
  • Pénalités: les plateformes en ligne et les moteurs de recherche peuvent être condamnés à une amende pouvant aller jusqu'à 6 % de leur chiffre d'affaires mondial. Dans le cas de très grandes plateformes en ligne (avec plus de 45 millions d'utilisateurs), la Commission européenne aura le pouvoir exclusif d'exiger la conformité ;
  • Moins de charges et plus de temps d'adaptation pour les PME: une période plus longue pour appliquer les nouvelles règles soutiendra l'innovation dans l'économie numérique. La Commission suivra de près les effets économiques potentiels des nouvelles obligations sur les petites entreprises.

Espace en ligne plus sûr pour les utilisateurs

  • Nouveauté transparence obligations pour les plateformes permettront aux utilisateurs d'être mieux informés sur la manière dont les contenus leur sont recommandés (systèmes de recommandation) et de choisir au moins une option non basée sur le profilage ;
  • Publicité en ligne: les utilisateurs auront un meilleur contrôle sur la façon dont leurs données personnelles sont utilisées. La publicité ciblée est interdite lorsqu'il s'agit de données sensibles (par exemple basées sur l'orientation sexuelle, la religion, l'origine ethnique) ;
  • Protection des mineurs: les plateformes accessibles aux mineurs devront prendre des mesures spécifiques pour les protéger, notamment en interdisant totalement la publicité ciblée ;
  • La manipulation des choix des utilisateurs par le biais de "modèles sombres" sera interdite : les plateformes et les places de marché en ligne ne doivent pas inciter les gens à utiliser leurs services, par exemple en donnant plus d'importance à un choix particulier ou en incitant le destinataire à modifier son choix via des fenêtres contextuelles interférentes. De plus, résilier un abonnement à un service devrait devenir aussi simple que de s'y abonner ;
  • Compensation: les destinataires de services numériques auront le droit de demander réparation pour tout dommage ou perte subi du fait d'infractions commises par des plateformes.

Contenu préjudiciable et désinformation

Les très grandes plateformes en ligne devront se conformer à des obligations plus strictes en vertu de la DSA, proportionnelles aux risques sociétaux importants qu'elles présentent lors de la diffusion de contenus illégaux et préjudiciables, y compris la désinformation.

  • Les très grandes plateformes en ligne devront évaluer et atténuer les risques systémiques et faire l'objet d'audits indépendants chaque année. De plus, les grandes plateformes qui utilisent des « systèmes de recommandation » (des algorithmes qui déterminent ce que voient les utilisateurs) doivent proposer au moins une option qui ne soit pas basée sur le profilage ;
  • Mesures spéciales en temps de crise: lorsqu'une crise survient, telle qu'une menace pour la sécurité publique ou la santé, la Commission peut exiger de très grandes plateformes pour limiter les menaces urgentes sur ses plateformes. Ces actions spécifiques sont limitées à trois mois.

Paramètres généreaux

« La loi sur les services numériques établira de nouvelles normes mondiales. Les citoyens auront un meilleur contrôle sur la manière dont leurs données sont utilisées par les plateformes en ligne et les grandes entreprises technologiques. Nous avons enfin fait en sorte que ce qui est illégal hors ligne soit également illégal en ligne. Pour le Parlement européen, des obligations supplémentaires en matière de transparence algorithmique et de désinformation sont des réalisations importantes », a déclaré le rapporteur. Christel Schaldemose (NSP, S&D). "Ces nouvelles règles garantissent également plus de choix aux utilisateurs et de nouvelles obligations pour les plateformes sur les publicités ciblées, y compris l'interdiction de cibler les mineurs et la restriction de la collecte de données pour le profilage."

Prochaines étapes

Le texte devra être finalisé au niveau technique et vérifié par des juristes-linguistes, avant que le Parlement et le Conseil ne donnent leur approbation formelle. Une fois ce processus terminé, il entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel de l'UE et les règles commenceront à s'appliquer 15 mois plus tard.

Du 23 au 27 mai, une délégation de la commission du marché intérieur du PE visitera plusieurs sièges sociaux d'entreprises (Meta, Google, Apple et autres) dans la Silicon Valley pour discuter en personne du paquet Digital Services Act et d'autres législations numériques en préparation, et entendre la position des entreprises américaines, des start-ups, des universitaires et des représentants du gouvernement.

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