L'enquête, lancée en 2019, s'est concentrée sur le chef présumé – un homme de 36 ans
Quatre Bulgares en France ont été inculpés de proxénétisme et de traite des êtres humains après avoir été arrêtés à la mi-avril dans un camp non autorisé près de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, où ils dirigeaient un réseau de prostitution. C'est ce qu'a rapporté l'AFP, citant le parquet et une source proche de l'enquête.
Selon la source, ces personnes ont persuadé des jeunes femmes bulgares de venir en France. Les filles ont ensuite été contraintes à la prostitution sur les boulevards de Bordeaux ou sur les parkings de camions. Si elles résistaient, elles étaient menacées et violées, et maintenues "dans un état de dépendance matérielle", dit-il à l'AFP.
L'enquête, lancée en 2019, portait sur le chef présumé du réseau - un homme de 36 ans interpellé avec sa femme et deux autres hommes - ses "adjoints". Selon la même source, l'homme a continué à diriger le réseau alors qu'il était en prison en Bulgarie en 2020, donnant des ordres à sa femme.
Depuis 2019, les accusés ont traversé la frontière à de nombreuses reprises, séjournant en France, en Bulgarie, en Allemagne ou en Italie, où le chef du réseau était déjà connu dans le cadre de telles affaires. De l'argent et une "voiture allemande chère" ont été saisis lors de l'arrestation des quatre.
Dix-sept personnes d'un réseau de proxénètes bulgares ont été condamnées à des peines allant jusqu'à 8 ans en France, ont rapporté les médias locaux à la mi-juillet 2021.
Les proxénètes recrutaient des jeunes femmes en Bulgarie et les logeaient en Allemagne, d'où elles étaient conduites quotidiennement vers la ville frontalière française de Strasbourg travailler comme prostituées.
Le réseau fonctionnait également dans la zone de la station balnéaire d'Annecy, département de la Haute-Savoie, au sud également dans l'est de la France.
Le tribunal de Nancy prononce les jugements et 16 des 17 Bulgares sont finalement interdits d'entrée en France.