Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU que les aliments et les engrais de Biélorussie, de Russie et d'Ukraine devaient être renvoyés sur les marchés mondiaux malgré le conflit.
"Permettez-moi d'être clair - une solution sérieuse aux menaces à la sécurité alimentaire mondiale nécessite la réintégration de la production agricole en Ukraine et de la production d'aliments et d'engrais en Russie et en Biélorussie sur les marchés mondiaux", a-t-il déclaré.
Gutierrez a ajouté que cela devrait être fait malgré l'action militaire.
"Je ferai de mon mieux pour assurer le dialogue et mettre en œuvre ces mesures", a ajouté António Guterres.
Après que les prix alimentaires mondiaux ont atteint un record historique en mars en raison de la guerre en Ukraine, qui a provoqué des chocs sur les marchés des céréales et des huiles végétales, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), citée par l'AFP.
L'indice des prix alimentaires de la FAO, qui reflète les variations mensuelles du prix d'un panier d'aliments de base, a établi un record en février, atteignant son plus haut niveau depuis sa création. En mars, l'indicateur a encore augmenté de 12.6% pour atteindre une moyenne de 159.3 points.
L'augmentation concerne une grande partie du sous-indice des céréales, qui a bondi de 17.1 % par rapport à février, principalement en raison de la guerre en Ukraine.
L'augmentation globale a également été due aux huiles végétales, qui ont augmenté de 23.2 % dans le contexte de la hausse de l'huile de tournesol, dont le plus grand exportateur mondial est l'Ukraine.
Dans le même temps, les prix de l'huile de palme, de soja et de colza augmentent fortement en raison de l'augmentation de la demande mondiale d'importations due aux perturbations de l'approvisionnement en huile de tournesol.