Lors de la réunion du Comité des représentants permanents (KOREPER) à Bruxelles, la Bulgarie a présenté une déclaration unilatérale, rapporte le ministère des Affaires étrangères. La conclusion devrait être que la Bulgarie ne reconnaît pas la langue macédonienne à Skopje. Mais jugez par vous-même :
« »Se référant au paragraphe 7 des conclusions du Conseil sur [l'élargissement - la Macédoine du Nord et l'Albanie] du [juillet 2022],
Se référant au paragraphe 22 du cadre de négociation pour l'adhésion de la République de Macédoine du Nord à la EU et sa référence à la langue officielle de la République de Macédoine du Nord, conformément à sa Constitution, comme langue de traduction de la législation de l'UE,
Avec cette déclaration, Bulgarie confirme ce qui suit :
La langue littéraire bulgare a six normes écrites régionales (codifications). Trois d'entre eux sont basés sur des dialectes et trois sur la langue littéraire bulgare. La création de la « langue macédonienne » en 1944-1945 dans l'ex-Yougoslavie fut un acte de codification secondaire (re-codification) à partir de la langue littéraire bulgare, encore « enrichie » de formes locales, simulant ainsi un processus « naturel » basé sur sur la forme dialectale.
Toute référence à la langue officielle de la République de Macédoine du Nord dans les documents/positions/déclarations officiels/non officiels et autres de l'UE et de ses institutions, organes, bureaux et agences doit être comprise strictement conformément à la Constitution de ce pays et doit en aucune manière n'est interprétée comme une reconnaissance par la République de Bulgarie de la « langue macédonienne ».
La Bulgarie continue d'adhérer à la clause linguistique contenue dans le traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération, signé à Skopje le 1er août 2017 entre la République de Bulgarie et la République de Macédoine, aux fins des traités/accords/mémorandums bilatéraux et d'autres entre les deux pays", indique le communiqué.