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le jeudi 18 avril 2024
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Le pape François a pris le contrôle de l'Ordre de Malte

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Gaston de Persigny
Gaston de Persigny
Gaston de Persigny - Journaliste à The European Times Actualité

Il a aboli ses précédents organes directeurs et nommé un Conseil souverain intérimaire

Après des années de controverse, le pape François a pris le contrôle de l'Ordre de Malte aujourd'hui, supprimant ses anciens organes directeurs et nommant un Conseil souverain par intérim, a rapporté l'AFP.

Dans un décret publié par le Vatican, le pape a annoncé qu'il avait promulgué la "nouvelle Charte constitutionnelle" de l'ordre et qu'elle "est entrée en vigueur immédiatement". François a ordonné "le rappel de toutes les personnes nommées aux postes élevés, la dissolution de l'actuel Conseil Souverain et la création d'un Conseil Souverain temporaire" avec 13 membres déjà nommés par lui personnellement. Ce dernier doit organiser un chapitre général extraordinaire (assemblée générale, ndlr) en janvier, qui mettra en œuvre toutes les décisions du pape, précise le décret.

L'Ordre de Malte, fondé à Jérusalem et reconnu par le Pape en 1113, est à la fois une entité étatique sans territoire basée à Rome, un ordre religieux et une organisation caritative influente. Aujourd'hui, elle compte 13,500 100,000 chevaliers, dont une cinquantaine de membres du clergé, qui mènent ses activités médicales et humanitaires avec l'aide de plus de 120 XNUMX employés et bénévoles travaillant dans XNUMX pays.

La crise de l'ordre lui-même et de ses relations avec le Vatican a commencé par une perturbation de la direction de l'organisation en 2016, lorsque le Grand Maître de l'Ordre de Malte - son chef - a exigé la démission de son Grand Chancelier. Certains chevaliers de l'ordre s'y sont opposés et ont exigé que le Pape intervienne. François envoie une commission d'enquête et obtient la démission du Grand Maître ; toutes les décisions de ce dernier ont été annulées. Le Pape a nommé son délégué spécial auprès de l'Ordre de Malte, après quoi une vaste réforme de la Charte constitutionnelle de l'organisation a commencé à être préparée.

Des discussions difficiles se sont développées sur la question de la souveraineté de l'Ordre de Malte. Le projet de réforme de la Charte constitutionnelle, préparé par le délégué papal, prévoyait que l'ordre serait «sujet du Saint-Siège», c'est-à-dire du Vatican, mais les chevaliers n'étaient pas d'accord par crainte que l'ordre ne soit pas réduite à l'échelle d'une « association spirituelle ».

Dans son décret, le pape François a rappelé une décision rendue en 1953 par la Cour des cardinaux, selon laquelle « les prérogatives de l'Ordre (. . .) ne représentent pas la totalité des prérogatives et des droits de pouvoir dont disposent les États souverains ».

« En conséquence, en tant qu'ordre spirituel, il (. . .) est subordonné au Saint-Siège », conclut le pape François.

Photo de MART PRODUCTION :

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