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Mercredi, Avril 24, 2024
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Vers un monde juste et équitable pour tous

Par Leonid Sevastianov - Président de l'Union mondiale des vieux croyants et directeur exécutif de la Fondation St. Gregory

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Auteur invité
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Par Leonid Sevastianov - Président de l'Union mondiale des vieux croyants et directeur exécutif de la Fondation St. Gregory

Dans l'histoire des guerres du dernier millénaire, la principale plate-forme de conflits était l'Europe. Mais grâce à des décisions extraordinaires prises après la Seconde Guerre mondiale (par exemple, au lieu de poursuivre l'affrontement, l'Allemagne et la France ont créé une structure de relations mutuellement bénéfiques - l'Union européenne), l'idée d'une nouvelle guerre a été pratiquement exclue des relations entre les opposants historiques. Malheureusement, certaines institutions créées dans la seconde moitié du siècle dernier se sont révélées moins efficaces. L'ONU n'a pas réussi depuis sa création à empêcher toute guerre majeure, principalement en raison de l'absence de mécanismes pour résoudre les conflits militaires par des moyens diplomatiques si des membres du Conseil de sécurité sont impliqués dans le conflit. Il n'a pas non plus été en mesure d'établir une institution efficace de négociation entre les membres du Conseil en cas de conflit militaire.

Le monde a besoin d'une nouvelle institution et aussi d'une vision différente des relations entre les pays. Le monde doit être plus uni et plus juste pour tous, où les adversaires d'aujourd'hui deviennent des alliés. En effet, il manque un projet qui rassemble tous les pays du monde autour d'une cause commune.

Dans le monde moderne, il n'y a qu'un seul centre absolument neutre et « équidistant » qui puisse créer les conditions d'un dialogue entre pays en conflit. C'est le pape François qui, dans le processus de négociation mondial, offre un réel espoir qu'il est possible d'émerger du conflit en Ukraine vers une nouvelle réalité créative. François, d'une part, est inconciliable avec les maux de la guerre ; d'autre part, il maintient sa neutralité politique avec toutes les parties au conflit, ce qui crée une nouvelle base pour le dialogue des civilisations.

Le pape agit comme un arbitre modérateur dans la recherche d'un monde juste et d'une formule de paix qui satisfasse tous, offrant le Vatican comme plate-forme pour les processus de négociation des parties en conflit. Ici, il est important de souligner que le Vatican est un État neutre, le Pape en est le chef et, dans son service à la consolidation de la paix, il peut s'élever au-dessus du cadre confessionnel du catholicisme, en présentant le Vatican non comme la "capitale de l'Église", mais comme une plate-forme internationale de dialogue entre pays de traditions et de cultures différentes. J'imagine la présence au Vatican de représentants orthodoxes, musulmans, juifs, bouddhistes et confucéens, voire athées, avec le pape comme modérateur.

Dans ce contexte, le Vatican est la pièce maîtresse du puzzle du système des relations internationales, le sujet de droit capable de relancer les activités de l'ONU, de les rendre viables et efficaces. Il est appelé à devenir une institution au sein de laquelle les négociations de paix entre les membres du Conseil de sécurité deviennent effectives. À cette fin, le Vatican et la figure du pape sont transformés de symboles de l'Occident, c'est-à-dire une partie du ghetto occidental, au centre à une échelle véritablement universelle, un symbole unificateur de l'Est, de l'Ouest, du Nord et du Sud. Les réformes du pape François, souvent critiquées par les fidèles catholiques, montrent en fait la voie dans cette direction : de la sortie du ghetto occidental vers la construction d'un monde unique, juste pour tous.

Les guerres ne disparaîtront pas tant que durera l'histoire. Mais une chose est claire : moins il y aura de guerres, plus nous serons proches du Royaume des Cieux. Et le rôle du Pape et d'un nouveau Vatican en tant que nouvelle Jérusalem sont essentiels dans ce processus.

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