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EuropeViolations des droits humains en Afghanistan, en Tchétchénie et en Égypte

Violations des droits humains en Afghanistan, en Tchétchénie et en Égypte

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Le Parlement européen a adopté trois résolutions sur les violations des droits de l'homme en Afghanistan, en Tchétchénie et en Égypte.

Situation des droits de l'homme en Afghanistan, en particulier persécution d'anciens responsables gouvernementaux

du Le Parlement dénonce fermement les graves violations des droits de l'homme en Afghanistan et prévient que depuis la prise de pouvoir du pays par les talibans, la fréquence des violations des droits de l'homme a augmenté de façon exponentielle dans le pays. Cela inclut l’oppression stupéfiante des femmes et des filles, une politique d’apartheid de genre et le ciblage des organisations de la société civile et des défenseurs des droits humains.

Les députés appellent les autorités de facto afghanes à mettre pleinement en œuvre leur engagement annoncé publiquement en faveur d'une amnistie générale pour les anciens responsables du gouvernement et les anciens membres des forces de sécurité nationales qui sont victimes de détentions arbitraires, d'exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées et de torture. Ils exigent également la levée des restrictions sévères imposées aux droits des femmes et des filles, conformément aux obligations internationales de l'Afghanistan.

Le Parlement condamne également les talibans pour leurs persécutions brutales contre les chrétiens et d'autres minorités religieuses dans le cadre des efforts visant à les éradiquer du pays. Les députés appellent l'UE et les États membres à accroître leur soutien à la société civile afghane, notamment en finançant des programmes spécifiques d'assistance et de protection pour les défenseurs des droits de l'homme.

Le texte a été adopté par 519 voix pour, 15 contre et 18 abstentions. Il sera disponible en intégralité ici. (05.10.2023)

Egypte, notamment la condamnation d'Hisham Kassem

Les députés exigent la libération immédiate et inconditionnelle d'Hisham Kassem, condamné en septembre à six mois de prison et à une amende pour diffamation et injure pour un article en ligne critiquant l'ancien ministre égyptien Abu Eita. Ils exhortent les autorités égyptiennes à abandonner toutes les accusations politiques portées contre lui et appellent la délégation de l'UE et les représentants des États membres à lui rendre visite en prison.

À la veille de l’élection présidentielle égyptienne de décembre 2023, M. Kassem a joué un rôle central dans la création de Free Current, une coalition de partis et de personnalités d’opposition libérale.

Les députés soulignent l'importance d'organiser des élections crédibles, libres et équitables en Égypte et exhortent les autorités à mettre fin au harcèlement des personnalités pacifiques de l'opposition, notamment des candidats à la présidentielle comme l'ancien parlementaire Ahmed El Tantawy,

Les députés appellent également les autorités égyptiennes à respecter l'État de droit, la liberté d'expression, de la presse, des médias et d'association, ainsi qu'un système judiciaire indépendant. Ils exigent la libération de dizaines de milliers de prisonniers arbitrairement détenus pour avoir exprimé pacifiquement leur opinion.

Le texte a été adopté par 379 voix pour, 30 contre et 31 abstentions. Il sera disponible en intégralité ici. (05.10.2023)

Le cas de Zarema Musaeva en Tchétchénie

Les députés condamnent fermement l'enlèvement et la détention pour des raisons politiques de Zarema Musaeva, et exhortent les autorités tchétchènes à la libérer immédiatement et à lui fournir les soins médicaux appropriés.

Mme Musaeva (épouse de l'ancien juge de la Cour suprême tchétchène Saidi Yangulbaev et mère du défenseur des droits humains Abubakar et des blogueurs de l'opposition Ibrahim et Baysangur Yangulbaev), a été condamnée à cinq ans de prison pour fraude et agression contre les autorités. Les députés considèrent qu'il s'agit de représailles contre le travail légitime en faveur des droits de l'homme et les opinions politiques de ses fils.

Condamnant les attaques brutales et la répression contre la société civile, les médias et l'opposition en Tchétchénie, les députés souhaitent que les autorités mettent immédiatement fin à toute forme de harcèlement. Le gouvernement tchétchène devrait mener une enquête transparente et approfondie sur ces attaques et demander des comptes aux responsables.

La résolution adoptée par les députés appelle la communauté internationale et l'UE à réagir aux violations extrêmement préoccupantes des droits de l'homme en Russie et en particulier en Tchétchénie, et à accroître l'aide aux prisonniers politiques et dissidents tchétchènes.

Le texte a été adopté par 502 voix pour, 13 contre et 28 abstentions. Il sera disponible en intégralité ici. (05.10.2023)

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