- 3.9 C
Bruxelles
Tuesday, Janvier 14, 2025
ÉconomieLa Suisse offre une énorme récompense pour les idées sur la façon de retirer les munitions des...

La Suisse offre une énorme récompense à ceux qui chercheraient à retirer les munitions de ses lacs

AVERTISSEMENT : Les informations et opinions reproduites dans les articles sont celles de leurs auteurs et relèvent de leur propre responsabilité. La publication dans The European Times ne signifie pas automatiquement l'approbation de l'opinion, mais le droit de l'exprimer.

DISCLAIMER TRADUCTIONS : Tous les articles de ce site sont publiés en anglais. Les versions traduites sont réalisées via un processus automatisé appelé traductions neuronales. En cas de doute, reportez-vous toujours à l'article original. Merci de votre compréhension.

Gaston de Persigny
Gaston de Persigny
Gaston de Persigny - Journaliste à The European Times Nouvelles

Les lacs alpins pittoresques de Suisse cachent un secret dangereux : des milliers de tonnes de munitions. Depuis des décennies, l'armée suisse les utilise comme décharges pour se débarrasser des munitions obsolètes et excédentaires. Le pays doit désormais faire face à la tâche ardue de les éliminer en toute sécurité.

Pour tenter de résoudre ce problème, le ministère fédéral de la Défense, de la Protection de la population et des Sports a lancé un concours doté de 50,000 2025 francs suisses pour des idées utiles. Les personnes souhaitant soumettre une solution ont jusqu'en février XNUMX, et les gagnants seront annoncés quelques mois plus tard, en avril.

Eaux dangereuses

Plusieurs lacs suisses sont touchés par la pratique de longue date du déversement de munitions dans la nature. On estime que le lac des Quatre-Cantons en contient environ 3,300 4,500 tonnes, tandis que celui de Neuchâtel en contient environ XNUMX XNUMX. Les autres plans d'eau concernés sont ceux de Thoune et de Brienz.

Les munitions ont été déversées entre 1918 et 1967. Elles sont constituées de munitions de différents types, dont des munitions problématiques, des stocks excédentaires et même des lots de production mis au rebut. Certaines d'entre elles reposent à des profondeurs comprises entre 150 et 220 mètres, tandis que celles du lac de Neuchâtel se trouvent à 6 ou 7 mètres de profondeur.

Défis

La présence de ces munitions présente des risques importants. Bien qu'elles soient sous l'eau, il existe toujours un risque d'explosion, car bon nombre d'entre elles ont été déversées avec leurs explosifs intacts. On craint également une contamination des eaux et des sols par des substances toxiques, notamment le TNT, qui se déversent dans l'environnement.

Le nettoyage pose de nombreux problèmes. Leur faible visibilité, leurs propriétés magnétiques et leurs tailles et poids variables ont entravé les efforts. Les sédiments qui les recouvrent sont également préoccupants : les perturber pourrait nuire aux écosystèmes fragiles du lac en réduisant les niveaux d'oxygène déjà faibles à ces profondeurs.

Mais pourquoi les ont-ils abandonnés de manière aussi imprudente ?

La pratique consistant à jeter des munitions dans des lacs était autrefois considérée comme une méthode d'élimination sûre. Cette croyance a perduré pendant des décennies, les géologues conseillant à l'armée que de telles mesures ne présentaient aucun risque significatif. Des réévaluations plus récentes ont cependant révélé les dangers potentiels de cette approche.

La stratégie de neutralité armée de la Suisse, qui comprend le maintien d'une importante milice, a contribué à l'accumulation de munitions excédentaires. La superficie limitée du pays et la densité de population rendent difficile la recherche de sites d'élimination adaptés, ce qui conduit à l'utilisation des lacs comme décharges pratiques.

incidents

Bien qu'aucun incident majeur n'ait été directement lié à des munitions déversées dans des lacs, la Suisse en a connu d'autres impliquant des explosifs. En 1947, une puissante explosion dans un dépôt de munitions souterrain du village de Mitolz a tué neuf personnes et détruit le village.

La population était au bord d’une possible évacuation qui pourrait prendre des décennies pour éliminer toutes les munitions restantes.

Ce fait, combiné à la découverte d’armes encore non explosées dans les glaciers en recul, a fait prendre conscience de ce type de risque, et c’est cette préoccupation croissante qui a incité le gouvernement à agir.

Le temps de l'innovation

Le gouvernement suisse reconnaît que les évaluations précédentes des techniques d'assainissement ont montré des risques importants pour les écosystèmes aquatiques. C'est pourquoi ce concours vise à trouver de nouvelles approches innovantes permettant d'éliminer les munitions en toute sécurité sans causer de dommages.

Les idées gagnantes ne sont pas forcément immédiatement applicables, mais elles peuvent servir de base à de futurs travaux de recherche et développement. La Suisse s’adresse également à des pays comme le Royaume-Uni, la Norvège et le Danemark, qui ont déjà travaillé avec des munitions sous-marines de la Seconde Guerre mondiale, pour obtenir des conseils et une expertise.

Photo illustrative de Louis : https://www.pexels.com/photo/white-and-red-flag-on-boat-2068480/

The European Times

Oh salut ???? Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez les 15 dernières actualités dans votre boîte de réception chaque semaine.

Soyez le premier informé et faites-nous part des sujets qui vous intéressent !.

Nous ne spamons pas! Lisez notre Politique de confidentialité(*) pour plus d'informations.

- Publicité -

Plus de l'auteur

- CONTENU EXCLUSIF -spot_img
- Publicité -
- Publicité -
- Publicité -spot_img
- Publicité -

Doit lire

Derniers articles

- Publicité -