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Tuesday, Janvier 21, 2025
Droits HumainsLe président iranien critique la nouvelle loi sur le hijab

Le président iranien critique la nouvelle loi sur le hijab

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Le président iranien Massoud Pezeshkian s'est interrogé sur la pertinence d'une nouvelle loi qui durcirait les sanctions pour les femmes qui ne portent pas le foulard islamique, une loi qui suscite la controverse depuis la mort de la jeune femme kurde iranienne Mahsa Amini il y a deux ans, a rapporté l'Agence France-Presse.

Depuis la révolution islamique de 1979, les femmes en Iran sont obligées de se couvrir les cheveux en public.

Mais depuis la montée du mouvement de protestation lancé après la mort d'Amini, décédée en détention après avoir été arrêtée pour avoir violé le code vestimentaire strict du pays islamique, de plus en plus de femmes descendent dans la rue sans se couvrir les cheveux.

La nouvelle loi, approuvée par le Parlement, prévoit des sanctions plus sévères pour les femmes qui sortent les cheveux découverts. Elle doit être signée par le président iranien le 13 décembre pour entrer officiellement en vigueur.

« En tant que personne responsable de la promulgation de cette loi, j'ai de très grandes réserves à son sujet », a déclaré Pezeshkian dans une interview à la télévision d'État hier soir.

La loi, intitulée « Hijab et chasteté », prévoit des amendes en cas de récidive. Les amendes peuvent atteindre jusqu'à 20 salaires mensuels moyens pour les femmes qui ne couvrent pas correctement leurs cheveux ou qui sortent sans se couvrir les cheveux en public ou sur les réseaux sociaux. Les amendes doivent être payées dans les 10 jours, faute de quoi les contrevenantes peuvent se voir interdire de quitter le pays ou se voir refuser l'accès aux services publics, y compris le permis de conduire.

Selon le président iranien, entré en fonction en juillet, avec cette loi, « nous risquons de perdre beaucoup » dans la société.

Lors de sa campagne électorale, Pezeshkian avait promis de retirer des rues la police des mœurs, qui contrôle également le port du hijab. Cette unité, qui est aussi à l'origine de l'arrestation de Mahsa Amini, n'est plus présente dans les rues depuis le début des manifestations en septembre 2022, mais n'a jamais été officiellement démantelée par les autorités.

Pezeshkian, qui était député au moment de la mort de la jeune femme, a vivement critiqué la police pour cette affaire.

Photo d'illustration de Mikhail Nilov : https://www.pexels.com/photo/vue-laterale-d-une-femme-portant-un-foulard-7676531/

The European Times

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