Le Programme alimentaire mondial (PAM) a fourni une assistance vitale à 7.8 millions de personnes, tandis que le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a fourni à près de trois millions d’enfants un soutien nutritionnel essentiel.
Cela a été fait face à une crise croissante résultant de la guerre brutale entre armées rivales qui a éclaté en avril 2023 entre les forces du gouvernement militaire et la milice dite des Forces de soutien rapide.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) rapporte que plus de 25.6 millions de personnes souffrent encore d’une insécurité alimentaire aiguë.
Les perturbations de l’agriculture causées par les conflits, les déplacements massifs, les fortes pluies, les inondations et les financements limités ont paralysé la production alimentaire pour une deuxième année consécutive.
Selon le PAM, la famine s’est désormais propagée dans cinq régions, laissant quelque 755,000 XNUMX personnes au bord de la famine.
Stéphane Dujarric, porte-parole de l'ONU dit Selon nos correspondants à New York, alors que le conflit fait rage, « les familles et les communautés coincées au milieu de celui-ci et dans des zones difficiles d’accès continuent de supporter le poids de la violence et des souffrances ».
Il a déclaré que le manque d’accès à une nourriture suffisante et à des services de base dans ces zones difficiles d’accès à l’intérieur du Soudan risque de s’aggraver tandis que « le risque de dénuement et de décès augmente ».
Un accès humanitaire immédiat et sans entrave est essentiel pour que l’ONU et ses partenaires humanitaires puissent fournir l’assistance requise.
Cinq millions d'enfants déplacés
Nour, déplacée à l’intérieur du pays, survit uniquement grâce à l’Ombaz, un type d’aliment pour animaux, a rapporté l’UNICEF.
Selon l'agence onusienne, les combats en cours ont déplacé environ cinq millions d'enfants, dont Samah, âgée d'un an. Sa mère a marché pendant 20 jours pour se mettre en sécurité dans un camp de réfugiés.
Les travailleurs humanitaires ont intensifié leurs efforts dans le cadre de la Plan de prévention de la famine lancé en avril 2024. Cependant, les difficultés d’accès et les pénuries de ressources persistant, l’ONU a appelé de toute urgence à un soutien international pour éviter une nouvelle catastrophe.
Profonde inquiétude face aux morts de civils dans l'État de Rakhine au Myanmar
Le coordonnateur humanitaire de l'ONU au Myanmar, Marcoluigi Corsi, dit vendredi, les travailleurs humanitaires sont profondément alarmés par la hausse du nombre de victimes civiles dans l'État de Rakhine, alors que le régime militaire combat de multiples insurrections et groupes armés pour le contrôle du pays.
Mercredi, une attaque aérienne a eu lieu contre le village de Kyauk Nima, dans l'État de Rakhine, où vit la minorité persécutée des Rohingyas. Selon certaines informations, plus de 40 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués et plus de 20 personnes ont été blessées, a déclaré aux journalistes le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric.
Respecter le droit international
Environ 500 maisons auraient également été détruites lors de l'attaque.
M. Dujarric a réitéré l'appel de l'ONU à toutes les parties au conflit pour qu'elles respectent leurs obligations en vertu du droit international humanitaire de protéger les civils, y compris les travailleurs humanitaires, ainsi que les hôpitaux, les écoles et les biens humanitaires.
« Nous soulignons également la nécessité de faciliter l’accès humanitaire sans entrave aux personnes les plus vulnérables », a-t-il ajouté.
Guterres condamne fermement la détention de personnalités de l'opposition vénézuélienne
Alors que Nicolas Maduro a prêté serment vendredi pour un troisième mandat présidentiel au Venezuela, le chef de l'ONU a déclaré qu'il continuait de suivre les événements dans le pays « avec une grande inquiétude ».
Secrétaire général António Guterres condamne fermement la détention d’opposants politiques, de journalistes et de défenseurs des droits de l’homme, qui s’est accrue après des années de répression et de déclin économique, depuis l’élection présidentielle contestée du 28 juillet.
Selon les médias, le bâtiment législatif où M. Maduro a prêté serment était fortement gardé par les forces de sécurité alors qu'il repoussait les critiques des États-Unis et d'autres gouvernements qui ont rejoint les groupes d'opposition en déclarant que l'élection avait été volée.
Les manifestations nationales contre les résultats ont conduit à l'arrestation de milliers de manifestants et à une nouvelle vague d'arrestations et de répression.
De nouvelles sanctions
Les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l'Union européenne ont annoncé vendredi une nouvelle série de sanctions contre plus de 20 responsables du gouvernement vénézuélien, les accusant de détruire les institutions démocratiques du pays et l'État de droit.
Le Brésil et la Colombie font partie des pays qui ont rejeté le résultat des élections de juillet.
« Une sortie pacifique de la crise politique nécessite le plein respect des droits de l’homme. droits de l'homme« , y compris le droit à la liberté d’expression et d’opinion sans aucune interférence, et le droit de réunion pacifique », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse.
Le chef de l’ONU a exhorté les autorités vénézuéliennes à « garantir et respecter » les droits de toutes les personnes détenues arbitrairement.