L’agence des Nations Unies a rapidement mobilisé des ressources supplémentaires pour faire face à la situation, mais la forte augmentation du nombre de réfugiés a exercé une pression immense sur toutes les opérations d’assistance dans la région.
Depuis le début de l’année, près de 70,000 XNUMX personnes – principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées – ont traversé la frontière vers le Burundi pour chercher refuge face à l’intensification du conflit en RDC.
Nombreux sont ceux qui ont dû traverser des rivières dangereuses et se lancer dans de longs voyages pour échapper à la violence.
Alors que le nombre de réfugiés continue d’augmenter, cela marque l'un des plus grands afflux au Burundi depuis des décennies, avec de nouvelles arrivées chaque jour. Selon certaines informations, beaucoup arrivent avec seulement les vêtements qu'ils portent.
Les mouvements de réfugiés ont également augmenté à travers la frontière de la RDC avec le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie. D'après à l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, UNHCR, en moins de trois mois, le nombre de Congolais en fuite a grimpé à plus de 100,000 XNUMX.
Cette tendance aggrave l’insécurité alimentaire dans toute la région, compliquant encore davantage les efforts visant à fournir un soutien adéquat. Les déficits critiques de financement entravent gravement les efforts humanitaires.
Rations alimentaires réduites
Soulignant que le nombre de réfugiés a doublé en quelques semaines seulement, PAMDragica Pajevic, directrice régionale adjointe de l'organisation pour l'Afrique de l'Est, a déclaré que « les ressources disponibles sont utilisées au-delà de leurs capacités » et que l'équipe a dû « réduire les rations pour atteindre le plus grand nombre de personnes possible ».
Les efforts d'aide s'intensifient
Parmi les 70,000 60,000 nouveaux arrivants, 120,000 XNUMX ont été enregistrés pour bénéficier d'une aide alimentaire, portant le nombre total de réfugiés du PAM au Burundi à XNUMX XNUMX.
Ces réfugiés vivent actuellement dans des abris temporaires surpeuplés, tels que des camps de transit, des écoles, des églises et des stades de sport.
En réponse, le PAM a fourni des repas chauds. Cependant, les réfugiés présents sont recevant des rations alimentaires réduites.
En mars, le PAM a dû réduire les rations alimentaires destinées à la population réfugiée actuelle de 75 % à 50 % de la ration alimentaire totale, en raison de ressources limitées.
Le financement est la clé
Le PAM a déclaré qu'il ne disposait que de fonds suffisants pour soutenir 120,000 2025 réfugiés jusqu'en juin XNUMX, ce qui signifie l'aide alimentaire pourrait devoir être suspendue dès juillet.
Pour maintenir un soutien essentiel, le PAM a déclaré qu'il avait besoin de toute urgence de 19.8 millions de dollars pour garantir que l'aide alimentaire se poursuive jusqu'à la fin de l'année.
La violence s'intensifie en RDC
Le bureau de coordination de l'aide des Nations Unies (OCHA) a exprimé mardi son inquiétude face à l'escalade de la violence dans la province de l'Ituri, dans l'est de la RDC.
Des groupes armés ont attaqué le site de déplacement de Loda dans le territoire de Djugu, tuant six personnes déplacées et en blessant de nombreuses autres.
OCHA est profondément préoccupé par la prolifération des groupes armés et la violence en Ituri, où plus de 200 civils ont été tués et plus de 100,000 XNUMX personnes ont fui leurs foyers cette année.
Dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, les hostilités se poursuivent également.
Des groupes locaux de la société civile ont signalé l’enlèvement et le viol de trois filles par des hommes armés dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, soulignant une recrudescence des violences sexuelles et des violations des droits.
L’ONU appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, à protéger les civils et à garantir un accès sûr aux services essentiels.