L'agence de secours des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) rapporte que les autorités israéliennes ont a commencé à démolir plus de 16 bâtiments dans le camp de réfugiés de Nur Shams, après avoir détruit plus de deux douzaines de maisons au cours de la semaine dernière en Cisjordanie occupée.
Selon une nouvelle évaluation du bureau de coordination de l'aide des Nations Unies, les personnes déplacées sont hébergées dans des abris publics à Jénine et à Tulkarem, et beaucoup d'entre elles manquent du strict nécessaire.OCHA).
"Moins de la moitié des personnes interrogées par nos équipes ont déclaré pouvoir se permettre de manger, et beaucoup d'entre elles ont réduit ou sauté leurs repas.. Les enfants ne peuvent pas non plus aller à l’école », Porte-parole de l'ONU "Nous sommes très préoccupés par la situation actuelle, mais nous ne sommes pas en mesure de nous adapter à la situation actuelle", a déclaré Stéphane Dujarric aux journalistes lors du point de presse quotidien à New York.
Efforts humanitaires
Depuis le début de l’opération israélienne en janvier, les partenaires humanitaires fournissent une aide vitale, en distribuant des colis alimentaires et des repas quotidiens.
Plus de 5,000 XNUMX familles ont reçu une aide en espèces pour répondre à leurs besoins de baseLes efforts de secours ont notamment consisté à fournir de la literie, des kits de protection, des réservoirs d’eau et des latrines mobiles à Jénine, Tulkarem et Tubas.
Restrictions d'accès
Entre-temps, selon OCHA, la fermeture du poste de contrôle de Tayaseer depuis février a Les déplacements de plus de 60,000 XNUMX Palestiniens ont été gravement entravés.
Le premier vendredi du Ramadan, ces restrictions ont empêché des milliers de fidèles palestiniens d’accéder aux lieux saints.
Alors que les autorités israéliennes ont autorisé les Palestiniens à accéder à Jérusalem-Est et à la zone H2 d'Hébron, elles ont érigé des centaines de barrières métalliques et imposé des restrictions basées sur l'âge et le sexe, à condition que les fidèles soient en possession d’un permis délivré par Israël.
OCHA a déployé des équipes pour identifier les risques potentiels de protection et les mesures possibles pour les Palestiniens qui souhaitent traverser, avec une attention particulière aux plus vulnérables.
Aucune aide n'entre à Gaza
À Gaza, les organisations humanitaires ont averti vendredi que la fermeture de tous les points de passage depuis près d'une semaine a couper le flux d’aide vitale, aggravant les souffrances des civils qui ont déjà enduré des mois de difficultés.
« Il est essentiel que l’aide humanitaire soit autorisée à entrer à Gaza sans délai », dit M. Dujarric.
En vertu du droit international humanitaire, Israël, en tant que puissance occupante, est tenu de veiller à ce que les besoins essentiels de la population soient satisfaits, notamment en facilitant l’acheminement de l’aide vers Gaza.