La prospérité et la sécurité à long terme de l'Ukraine
Les membres du G7 ont réaffirmé leur soutien indéfectible à l’Ukraine dans la défense de son intégrité territoriale et de son droit à l’existence, ainsi que de sa liberté, de sa souveraineté et de son indépendance.
Ils ont salué les efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu, et en particulier la réunion du 11 mars entre les États-Unis et le Pakistan. Ukraine au Royaume d'Arabie saoudite. Les membres du G7 ont salué l'engagement de l'Ukraine en faveur d'un cessez-le-feu immédiat, qui constitue une étape essentielle vers une paix globale, juste et durable, conformément à la Charte des Nations Unies.
Les membres du G7 ont appelé la Russie à faire de même en acceptant un cessez-le-feu sur un pied d'égalité et en le mettant pleinement en œuvre. Ils ont discuté de la possibilité d'imposer des coûts supplémentaires à la Russie en cas de non-accord sur un tel cessez-le-feu, notamment par le biais de nouvelles sanctions, d'un plafonnement des prix du pétrole et d'un soutien supplémentaire. Ukraine, et d'autres moyens. Cela comprend l'utilisation de revenus extraordinaires provenant d'actifs souverains russes immobilisés. Les membres du G7 ont souligné l'importance des mesures de confiance dans le cadre d'un cessez-le-feu, notamment la libération des prisonniers de guerre et des détenus – militaires et civils – et le retour des enfants ukrainiens.
Ils ont souligné que tout cessez-le-feu devait être respecté et ont insisté sur la nécessité de dispositifs de sécurité solides et crédibles pour garantir que l'Ukraine puisse dissuader et se défendre contre tout nouvel acte d'agression. Ils ont déclaré qu'ils continueraient de coordonner le soutien économique et humanitaire afin de favoriser le redressement et la reconstruction rapides de l'Ukraine, notamment lors de la Conférence sur le redressement de l'Ukraine qui se tiendra à Rome les 10 et 11 juillet 2025.
Les membres du G7 ont condamné l'assistance militaire fournie à la Russie par la RPDC et l'Iran, ainsi que la fourniture d'armes et de composants à double usage par la Chine, qui a joué un rôle déterminant dans la guerre menée par la Russie et la reconstitution de ses forces armées. Ils ont réitéré leur intention de poursuivre leurs actions contre ces pays tiers.
Ils ont exprimé leur inquiétude quant aux conséquences de la guerre, notamment sur les civils et les infrastructures civiles. Ils ont discuté de l'importance de la responsabilisation et réaffirmé leur engagement à œuvrer ensemble pour parvenir à une paix durable et garantir que l'Ukraine demeure démocratique, libre, forte et prospère.
Paix et stabilité régionales au Moyen-Orient
Les membres du G7 ont appelé à la libération de tous les otages et à la restitution des dépouilles détenues par le Hamas à Gaza à leurs proches. Ils ont réaffirmé leur soutien à la reprise sans entrave de l'aide humanitaire à Gaza et à un cessez-le-feu permanent. Ils ont souligné l'impératif d'un horizon politique pour le peuple palestinien, obtenu par une solution négociée au conflit israélo-palestinien qui réponde aux besoins et aspirations légitimes des deux peuples et favorise une paix, une stabilité et une prospérité globales au Moyen-Orient. Ils ont exprimé leur vive préoccupation face à la montée des tensions et des hostilités en Cisjordanie et ont appelé à la désescalade.
Ils ont reconnu le droit inhérent d'Israël à se défendre conformément au droit international. Ils ont condamné sans équivoque le Hamas, notamment pour ses attentats terroristes brutaux et injustifiés du 7 octobre 2023, ainsi que pour les préjudices infligés aux otages durant leur captivité et la violation de leur dignité par le recours à des « cérémonies de remise » lors de leur libération. Ils ont réaffirmé que le Hamas ne peut jouer aucun rôle dans l'avenir de Gaza et ne doit plus jamais constituer une menace pour Israël. Ils ont affirmé leur volonté de dialoguer avec les partenaires arabes sur leurs propositions visant à tracer la voie à suivre pour la reconstruction de Gaza et à construire une paix israélo-palestinienne durable.
Les membres du G7 ont exprimé leur soutien aux peuples syrien et libanais, alors que les deux pays œuvrent pour un avenir politique pacifique et stable. En cette période critique, ils ont réitéré l'importance de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie et du Liban. Ils ont appelé sans équivoque au rejet du terrorisme en Syrie. Ils ont fermement condamné la récente escalade de la violence dans les régions côtières syriennes et ont appelé à la protection des civils et à la traduction en justice des auteurs d'atrocités. Ils ont souligné l'importance cruciale d'un processus politique inclusif et mené par les Syriens. Ils ont salué l'engagement du gouvernement intérimaire syrien à collaborer avec l'OIAC pour éliminer toutes les armes chimiques restantes.
Ils ont souligné que l'Iran est la principale source d'instabilité régionale et qu'il ne faut jamais le laisser développer et acquérir l'arme nucléaire. Ils ont insisté sur le fait que l'Iran doit désormais changer de cap, désamorcer la situation et opter pour la diplomatie. Ils ont mis en avant la menace que représente le recours croissant de l'Iran à la détention arbitraire et aux tentatives d'assassinat à l'étranger comme moyen de coercition.
Coopération pour accroître la sécurité et la résilience dans la région indo-pacifique
Les membres du G7 ont réitéré leur engagement à défendre un Indo-Pacifique libre, ouvert, prospère et sûr, fondé sur la souveraineté, l'intégrité territoriale, la résolution pacifique des différends, les libertés fondamentales et droits de l'homme.
Ils demeurent vivement préoccupés par la situation en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale et continuent de s'opposer fermement aux tentatives unilatérales de modifier le statu quo, notamment par la force et la coercition. Ils ont exprimé leur inquiétude face au recours croissant à des manœuvres dangereuses et à des canons à eau contre les navires philippins et vietnamiens, ainsi qu'aux efforts visant à restreindre la liberté de navigation et de survol par la militarisation et la coercition en mer de Chine méridionale, en violation du droit international. Les membres du G7 ont souligné l'importance du maintien de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taiwan. Ils ont encouragé le règlement pacifique des problèmes transdétroit et réitéré leur opposition à toute tentative unilatérale de modifier le statu quo par la force ou la coercition. Ils ont également exprimé leur soutien à une participation significative de Taiwan aux organisations internationales compétentes.
Ils demeurent préoccupés par le renforcement militaire de la Chine et par l'augmentation continue et rapide de son arsenal nucléaire. Ils ont appelé la Chine à engager des discussions sur la réduction des risques stratégiques et à promouvoir la stabilité par la transparence.
Les membres du G7 ont souligné que la Chine ne devrait pas mener ni tolérer d’activités visant à porter atteinte à la sécurité et à la sûreté de nos communautés et à l’intégrité de nos institutions démocratiques.
Ils ont exprimé leurs inquiétudes quant aux politiques et pratiques non commerciales de la Chine, qui entraînent des surcapacités préjudiciables et des distorsions du marché. Les membres du G7 ont également appelé la Chine à s'abstenir d'adopter des mesures de contrôle des exportations susceptibles d'entraîner d'importantes perturbations de la chaîne d'approvisionnement. Ils ont réaffirmé qu'ils ne cherchaient pas à nuire à la Chine ni à entraver sa croissance économique ; au contraire, une Chine en pleine croissance respectant les règles et normes internationales serait dans l'intérêt mondial.
Les membres du G7 ont exigé que la RPDC abandonne toutes ses armes nucléaires et autres armes de destruction massive, ainsi que ses programmes de missiles balistiques, conformément à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ils ont exprimé leurs vives inquiétudes et la nécessité de lutter ensemble contre les vols de cryptomonnaies en RPDC. Ils ont appelé la RPDC à résoudre immédiatement la question des enlèvements.
Ils ont dénoncé la répression brutale du peuple du Myanmar par le régime militaire et ont appelé à la fin de toute violence et à un accès humanitaire sans entrave.
Construire la stabilité et la résilience en Haïti et au Venezuela
Les membres du G7 ont fermement dénoncé les violences effroyables perpétrées par des gangs en Haïti dans leurs efforts pour prendre le contrôle du gouvernement. Ils ont réaffirmé leur engagement à aider le peuple haïtien à rétablir la démocratie, la sécurité et la stabilité, notamment en soutenant la Police nationale haïtienne et la Mission multinationale d'appui à la sécurité dirigée par le Kenya, ainsi qu'en renforçant le rôle de l'ONU. Ils ont exprimé leur soutien aux efforts des autorités haïtiennes pour créer une juridiction spécialisée dans la lutte contre la corruption, conforme aux normes internationales les plus strictes.
Ils ont réitéré leur appel au rétablissement de la démocratie au Venezuela, conformément aux aspirations du peuple vénézuélien qui a voté pacifiquement le 28 juillet 2024 pour le changement, la cessation de la répression et des détentions arbitraires ou injustes de manifestants pacifiques, y compris de jeunes, par le régime de Nicolas Maduro, ainsi que la libération inconditionnelle et immédiate de tous les prisonniers politiques. Ils ont également convenu que les menaces de navires de guerre vénézuéliens contre les navires commerciaux du Guyana étaient inacceptables et constituaient une violation des droits souverains internationalement reconnus du Guyana. Ils ont réaffirmé le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de toutes les nations comme une valeur durable.
Soutenir une paix durable au Soudan et en République démocratique du Congo
Les membres du G7 ont dénoncé sans équivoque les combats et les atrocités en cours au Soudan, notamment les violences sexuelles contre les femmes et les filles, qui ont conduit à la plus grande crise humanitaire au monde et à la propagation de la famine. Ils ont appelé les parties belligérantes à protéger les civils, à cesser les hostilités et à garantir un accès humanitaire sans entrave, et ont exhorté les acteurs extérieurs à cesser de soutenir le conflit.
Ils ont condamné l'offensive du M23 soutenue par le Rwanda dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et les violences, les déplacements et les graves violations qui en ont résulté. droits de l'homme et des violations du droit international humanitaire. Cette offensive constitue un mépris flagrant de l'intégrité territoriale de la RDC. Ils ont réitéré leur appel au M23 et aux Forces de défense rwandaises (FDR) de se retirer de toutes les zones contrôlées. Ils ont exhorté toutes les parties à soutenir la médiation menée par la Communauté de l'Afrique de l'Est et la Communauté de développement de l'Afrique australe, à promouvoir la responsabilisation pour les violations des droits humains commises par tous les acteurs armés, y compris le M23 et les FDLR, et à s'engager en faveur d'une résolution pacifique et négociée du conflit, y compris la participation significative des femmes et des jeunes.
Renforcer les sanctions et lutter contre la guerre hybride et le sabotage
Les membres du G7 ont salué les efforts visant à renforcer le Groupe de travail sur les sanctions, axé sur l’inscription et l’application des sanctions, ainsi que les discussions sur la création d’un Groupe de travail sur la guerre hybride et le sabotage et d’un Groupe de travail sur l’Amérique latine.
G7 : Déclaration conjointe de la réunion des ministres des Affaires étrangères à Charlevoix