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Monday, May 6, 2024
ÉducationL'école à la maison sera "strictement limitée", a annoncé Macron

L'école à la maison sera "strictement limitée", a annoncé Macron

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Robert Johnson
Robert Johnsonhttps://europeantimes.news
Robert Johnson est un journaliste d'investigation qui a fait des recherches et écrit sur les injustices, les crimes haineux et l'extrémisme depuis ses débuts The European Times. Johnson est connu pour avoir mis en lumière un certain nombre d'histoires importantes. Johnson est un journaliste intrépide et déterminé qui n'a pas peur de s'en prendre à des personnes ou à des institutions puissantes. Il s'est engagé à utiliser sa plate-forme pour faire la lumière sur l'injustice et tenir les personnes au pouvoir responsables.

Accompagné de six ministres, Emmanuel Macron a prononcé vendredi 2 octobre une allocution détaillant son plan d'action pour lutter contre le "séparatisme", terme utilisé par le président de la République dans le débat public suite à l'attentat de la préfecture de police de Paris en octobre. 2019 pour cibler la pratique d'un islam en rupture avec les règles sociales et politiques.

L'exécutif prévoit de finaliser son projet de loi d'ici la mi-octobre afin qu'il soit présenté en Conseil des ministres début décembre, puis discuté au Parlement au premier semestre 2021. Voici les principales mesures concernant l'éducation.
Lire aussi Retrouvez les annonces d'Emmanuel Macron sur la laïcité et le « séparatisme »

L'instruction à domicile sera "strictement limitée"

Emmanuel Macron a annoncé, vendredi 2 octobre, que l'école à la maison sera, dès la rentrée 2021, "strictement limitée, notamment aux impératifs sanitaires", et qu'elle deviendra donc obligatoire au sein de l'école dès l'âge de 3 ans. est une nécessité. J'ai pris une décision, sans doute l'une des plus radicales depuis les lois de 1882 et celles assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969 », a souligné le chef de l'Etat lors de ce discours sur les séparatismes qu'il a prononcé aux Mureaux (Yvelines).

"Aujourd'hui, plus de 50,000 2020 enfants sont scolarisés à domicile, un chiffre qui augmente chaque année", a déclaré le chef de l'Etat. «Chaque semaine, les recteurs constatent des cas d'enfants totalement hors système. » Le président a parlé de parents d'élèves qui refusent de mettre leurs enfants en cours de musique ou à la piscine, et c'est alors, selon lui, « la déscolarisation ». En février 2,000, le ministre de l'Éducation évoquait : "De 3,000 XNUMX à XNUMX XNUMX situations impliquant des jeunes qui pourraient poser problème et sont suivies de près". À l'époque, il affirmait que « la moitié » des enfants scolarisés à domicile l'étaient pour des raisons médicales.

« Ces enfants ne vont pas au CNED [Centre national d'enseignement à distance] mais dans des structures pas du tout déclarées », a poursuivi M. Macron. "Des murs, presque pas de fenêtres, des femmes en niqab qui les accueillent, des prières, certains cours, c'est leur enseignement", a-t-il dit. "Tous les mois, les préfets ferment des "écoles" souvent administrées par des extrémistes religieux", a-t-il ajouté.

Le nombre d'enfants scolarisés à domicile est en forte augmentation depuis plusieurs années, même s'il ne concerne encore qu'un faible ratio d'élèves (autour de 0.5 %), contre 12.4 millions. enfants dans l'enseignement public et privé. A la rentrée 2019, l'instruction à domicile concernait 41,000 enfants, et 35,000 en 2018, a indiqué le ministère de l'Education. Depuis l'introduction de l'obligation d'instruction en 3 ans à la rentrée 2019, les inspections ont été renforcées, le nombre d'inspecteurs qui les dispensent augmenté et leur formation renforcée.

Emmanuel Macron a également confirmé que les dispositifs de cours optionnels de langues étrangères dispensés par des enseignants nommés par les gouvernements des autres pays (ELCO) seraient supprimés, conformément à ce qu'il avait annoncé en février dernier. Le calendrier, à l'époque, était fixé pour la rentrée 2020. Ces dispositifs étaient initialement destinés à permettre aux enfants du regroupement familial de conserver un lien avec leur pays d'origine – et à faciliter leur éventuel retour.

Ces ELCO, qui ont fait l'objet de contrats avec l'Algérie, le Maroc et la Turquie, proposent des cours dispensés par des enseignants parfois non francophones et sans contrôle de l'éducation nationale, a-t-il rappelé. Environ 80,000 XNUMX enfants les fréquentent en dehors du temps scolaire. Ces établissements nourrissent depuis des années des soupçons de prosélytisme religieux, des critiques sur les contenus enseignés autant que sur le recrutement des enseignants, la responsabilité des pays d'origine.

Encadrement renforcé pour les écoles hors contrat

Enfin, les écoles hors contrat qui sont "plus contrôlées grâce à la loi Gatel feront l'objet d'un encadrement encore renforcé", a assuré Emmanuel Macron, insistant sur la nécessité de "procéder à des fermetures administratives quand elles sont nécessaires".

Quelque 1,700 85,000 établissements privés hors convention accueillent actuellement environ 50,000 35,000 enfants (XNUMX XNUMX au premier degré, XNUMX XNUMX au second). Contrairement aux idées reçues, seul un tiers de ces établissements sont confessionnels, le reste se répartissant entre des écoles dites alternatives (de type Montessori, qui se développent rapidement) et d'autres, laïques.

Ces établissements, qui ne reçoivent aucun argent public et sont libres de recruter, peuvent être dispensés des programmes scolaires mais doivent avoir transmis à leurs élèves, à l'issue de leur scolarité, le même « terrain d'entente » que celui dont disposent leurs camarades de classe. les secteurs public et privé sous contrat.

Deux pistes sont avancées pour renforcer leur contrôle : mieux contrôler le contenu pédagogique des enseignements, parfois qualifié d'incomplet voire inexistant lors des inspections les plus problématiques, et mieux contrôler la source de financement de ces écoles.

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