« Après des discussions techniques ce week-end, les négociations se poursuivent aujourd'hui en ligne… Le temps presse. Des divergences fondamentales subsistent, mais nous continuons à travailler dur pour un accord », a averti le négociateur de l'UE Michel Barnier dans un tweet, spéculant sur la poursuite des négociations bilatérales sur les termes et conditions du divorce de la Grande-Bretagne du bloc européen.
???? Après des discussions techniques ce week-end, les négociations se poursuivent aujourd'hui en ligne avec @DavidGHFrost et nos équipes. Le temps presse. Des divergences fondamentales subsistent, mais nous continuons à travailler dur pour parvenir à un accord.
- Michel Barnier (@MichelBarnier) 23 novembre 2020
Les négociateurs britanniques et européens ont repris le Brexit les pourparlers, bloqués après qu'un membre de l'équipe de l'UE ait été testé positif au COVID-19 la semaine dernière.
Le 31 décembre 2020, le Royaume-Uni est sur le point de se retirer du marché unique et de l'union douanière de l'Union européenne, traçant ainsi une ligne dans la soi-disant période de transition, qui a été inaugurée début 2020 par la sortie officielle de la Grande-Bretagne du bloc.
Des questions telles que les quotas de pêche et les conditions du marché, y compris des règles du jeu équitables, sont depuis restées des sujets de discussion majeurs lors des dernières séries de discussions sur le sujet.
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Londres insiste sur le fait que "les zones de pêche britanniques sont avant tout pour les bateaux britanniques", le Premier ministre Boris Johnson insistant sur le fait que "reprendre le contrôle" des eaux britanniques est un objectif clé du Brexit et promettant que la Grande-Bretagne deviendra un "État côtier indépendant". Bruxelles, pour sa part, exige une «part équitable» de la pêche comme condition préalable à tout accord commercial potentiel.
Un autre point d'achoppement dans les discussions est la prétendue autonomie réglementaire de Londres. Plus précisément, Londres est restée ferme sur la "divergence" par rapport aux règles de l'UE, ce que Bruxelles a accepté, mais a souligné qu'"une certaine compréhension mutuelle de l'ampleur de la divergence est susceptible de se produire" doit être atteinte.
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Au milieu de récents rapports sur l'encrage prochain de l'accord commercial tant recherché, le 10 Downing Street a insisté sur le fait que "le gouvernement est uni derrière la position de négociation", admettant que "les éléments clés du projet de texte ne sont pas convenus".
"Nous travaillons pour obtenir un accord, mais le seul possible est celui qui est compatible avec notre souveraineté et qui reprend le contrôle de nos lois, de notre commerce et de nos eaux", a tweeté David Frost, le négociateur en chef du Royaume-Uni pour le Brexit la semaine dernière. .