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COMECE : "le niveau national est le mieux placé pour lutter contre les crimes de haine"

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COMEC : « Le niveau national est le mieux placé pour lutter contre les crimes de haine » 

Dans une récente contribution à une consultation publique de la Commission européenne des droits fondamentaux, la Commission des Conférences épiscopales de l'Union européenne (COMECE) condamne le grave phénomène des crimes de haine et réitère l'engagement de l'Église à y faire face avec des politiques efficaces.

La Commission européenne a consulté parties prenantes sur la proposition d'étendre les crimes sur lesquels l'UE peut légiférer, y compris les crimes de haine et les discours de haine.

Dans sa contribution, la COMECE souligne que "les crimes haineux sont de plus en plus fréquents et suscitent de plus en plus d'inquiétudes. C'est un phénomène grave qu'il faut condamner sans réserve. L'Église s'est engagée, au niveau national et mondial, à lutter contre le phénomène en proposant des politiques efficaces ».

Tout en donnant des recommandations politiques, la COMECE a exprimé sa perplexité quant à l'inclusion des crimes de haine et des discours de haine dans la liste des "crimes de l'UE".

En raison de préoccupations liées à la sécurité juridique et à une bonne protection des droits fondamentaux (par exemple la liberté d'expression, la liberté de religion, liberté de la science, liberté d'éducation et d'enseignement), la COMECE considère que « le niveau national est le plus approprié et le mieux placé pour traiter des questions connexes hautement sensibles, conformément aux traditions et approches juridiques respectives ».

D'une manière générale, à travers la criminalisation des crimes de haine, des sanctions pénales peuvent frapper la simple expression d'une idée - ou d'une action menée par l'Église dans l'exercice de son magistère, - ses activités d'enseignement - quelles que soient les intentions de l'orateur, les expressions utilisé ou le contexte.

En raison des frontières incertaines pour la conduite et l'expression, la COMECE a souligné le risque d'un effet dissuasif et d'autocensure sur les débats démocratiques et les discussions ouvertes dans la société. Dans ce contexte, la contribution de la COMECE rappelle la référence dans le Lettre encyclique Frères tous à un « pacte culturel », « … qui respecte et reconnaît les différentes visions du monde, cultures et modes de vie qui coexistent dans la société ».

Par ailleurs, concernant les crimes et discours de haine en ligne, la COMECE soutient l'idée que les citoyens, les associations et les collectivités peuvent contribuer à créer une véritable « écologie en ligne ».

Une éventuelle inclusion des crimes de haine et des discours de haine dans la liste des crimes sur lesquels l'Union européenne peut légiférer, devrait être accompagnée d'éléments tels que :

  • Couvrant les « crimes de haine », et non le « discours de haine » - ce dernier étant générique et n'étant couvert par aucune définition convenue à l'échelle mondiale dans les droits de l'homme Les documents;
  • Inclusion de clauses solides et pas seulement symboliques pour protéger les droits fondamentaux à la liberté d'expression et d'information et à la liberté de pensée, de conscience et de religion ;
  • Éviter de donner la priorité à certains motifs/caractéristiques protégés par rapport à d'autres. La religion doit figurer parmi les motifs protégés par la législation européenne pertinente ;
  • Adopter une terminologie strictement conforme aux formulations du droit primaire de l'UE ;
  • Instauration de circonstances aggravantes particulières comme option possible moins radicale.

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