Cette semaine, la plénière du Parlement européen a adopté un rapport qui, après de nombreuses années, aurait pu mener une action forte en faveur de la liberté de religion des minorités persécutées. « Au lieu de cela, la « pression » idéologique de la gauche européenne qui se radicalise a sapé l'intention initiale du rapport. Cela a empêché le document de condamner efficacement la persécution religieuse conformément à son objectif initial et a empêché le rapport d'attirer l'attention sur la persécution religieuse en général mais aussi sur le sort des chrétiens qui sont les plus persécutés pour leur foi », a souligné l'eurodéputé chrétien-démocrate Gyorgy Hölvényi lors du vote du rapport.
Le député européen a déclaré : «Il y a un grand besoin d'action de l'UE contre la persécution religieuse, et c'est pourquoi le rapport a été mis à l'ordre du jour. J'ai moi-même été impliqué dans le travail avec 18 amendements pour souligner la nécessité de la lutte contre la persécution chrétienne et religieuse et pour reconnaître le rôle indéniable des organisations confessionnelles dans le travail humanitaire dans le texte ».
"Cependant, l'intention initiale du rapport a été inversée et au lieu de protéger les minorités religieuses qui souffrent de persécutions, ce sont elles qui sont accusées d'abuser de la liberté religieuse et d'être contre la normalité. La gauche politique au Parlement européen a utilisé le document pour accuser les chefs religieux de violer les droits de l'homme et d'abuser de la religion pour imposer des politiques discriminatoires visant à saper les droits des personnes LGBTIQ, les droits des femmes et des filles, et à restreindre leur accès à l'éducation et à la santé et droits sexuels et reproductifs», a souligné l'eurodéputé Gyorgy Hölvényi dans un communiqué de presse diffusé par son bureau.
Le député européen chrétien-démocrate a souligné : «C'est scandaleux que ce radicalisme soit allé jusqu'à porter atteinte à la liberté de pensée, de conscience et de religion, et à ouvrir la porte à la discrimination contre les communautés religieuses et les chefs religieux. Ces fausses idéologies rendent impossible la protection des victimes de persécutions religieuses, laissant les femmes et les filles appartenant à des minorités religieuses dans une situation encore plus vulnérable”. Cette approche ignore l'importance des acteurs religieux dans la protection des droits de l'homme et de la dignité humaine.
"La gauche fait pression sur le Parlement européen pour dégrader la liberté religieuse. Il s'agit d'une discrimination contre les droits humains fondamentaux, une violation grave de la liberté d'expression, indépendamment de la croyance ou de l'absence de croyance. Nous assistons à une restriction de la liberté d'expression sans précédent même à l'époque communiste, qui ne peut être supportée en aucune circonstance. Il est regrettable que lors du vote, en gardant à l'esprit l'objectif initial du rapport, beaucoup n'aient pas remarqué le piège de la gauche contre la liberté de religion et la liberté d'expression,», a ajouté l'eurodéputé.
