6.3 C
Bruxelles
Vendredi, Avril 26, 2024
SantéLien entre faim et colère confirmé

Lien entre faim et colère confirmé

AVERTISSEMENT : Les informations et opinions reproduites dans les articles sont celles de leurs auteurs et relèvent de leur propre responsabilité. La publication dans The European Times ne signifie pas automatiquement l'approbation de l'opinion, mais le droit de l'exprimer.

DISCLAIMER TRADUCTIONS : Tous les articles de ce site sont publiés en anglais. Les versions traduites sont réalisées via un processus automatisé appelé traductions neuronales. En cas de doute, reportez-vous toujours à l'article original. Merci de votre compréhension.

Bureau de nouvelles
Bureau de nouvelleshttps://europeantimes.news
The European Times News vise à couvrir les actualités importantes pour sensibiliser les citoyens de toute l'Europe géographique.

Les psychologues ont confirmé le lien entre la faim et les émotions négatives. Une expérience impliquant 64 volontaires qui menaient une vie normale et remplissait un questionnaire avec des questions sur le bien-être cinq fois par jour a montré que les personnes affamées deviennent irritables et colériques, et leur niveau de plaisir diminue. Auparavant, des résultats similaires étaient obtenus en laboratoire. Les résultats de l'étude sont publiés dans un article pour la revue PLoS ONE.

De nombreuses personnes affirment qu'elles deviennent irritables et agressives lorsqu'elles ont faim. En anglais, le mot « hangry » est même apparu pour décrire cet état, qui vient des mots « hungry » (affamé) et « angry » (mal). Bien que le lien entre la faim et les émotions négatives puisse sembler évident, il reste largement inexploré. Par exemple, les tentatives de lier des niveaux accrus d'agressivité à de faibles concentrations de glucose dans le sang ont donné des résultats mitigés. D'autre part, dans une série de tests en laboratoire, il a été démontré que les personnes affamées sont plus susceptibles de percevoir les images ambiguës comme négatives et d'évaluer négativement les expérimentateurs.

Une équipe de psychologues dirigée par Stefan Stieger de l'Université médicale Karl Landsteiner a décidé d'étudier le lien entre la faim et l'agressivité dans les conditions quotidiennes, c'est-à-dire en dehors du laboratoire. Pour cela, les chercheurs ont sélectionné 121 volontaires d'Autriche, d'Allemagne et de Suisse. Leur âge moyen était de 29.9 ans.

Pendant les 21 jours de l'expérience, les sujets ont mené une vie normale, mais cinq fois par jour, ils ont rempli un questionnaire dans une application mobile avec des questions sur leur bien-être. Les auteurs ont demandé aux participants d'évaluer, sur une échelle de 64, leur état émotionnel, ainsi que le niveau de faim, d'irritation, de colère et d'excitation du moment. De plus, il était nécessaire de signaler combien de temps s'était écoulé depuis le dernier repas. Au total, XNUMX participants ont atteint la fin de l'étude. Après cela, on leur a demandé de répondre à des questions supplémentaires sur le comportement alimentaire et les tendances à l'agressivité.

Après avoir analysé les résultats, Stieger et ses collègues ont découvert que la faim avait un effet négatif sur l'état émotionnel. Les sujets affamés ressentaient une irritation et une colère plus fortes, et leur sensation de plaisir était plus faible. Cette tendance a persisté même après que les auteurs ont ajusté l'âge, le sexe et l'indice de masse corporelle des participants, ainsi que leur comportement alimentaire et leur tendance à être agressifs. De plus, il s'est avéré que le niveau d'émotions négatives peut être déterminé non seulement par les fluctuations quotidiennes de la faim, mais également par son niveau moyen pendant trois semaines, ce qui indique en outre la fiabilité de la relation découverte.

Les chercheurs ont estimé que la faim était responsable de 56 % des différences d'irritabilité entre les sujets, ainsi que de 48 % des différences de colère et de 44 % des différences de plaisir. Fait intéressant, le désir de manger affecte non seulement l'irritation, la colère et le plaisir séparément, mais affecte également une mesure composite qui prend en compte ces trois émotions. Dans le même temps, aucune relation entre la faim et le niveau d'excitation n'a pu être trouvée, même si les auteurs s'attendaient à ce que les personnes affamées soient plus excitées.

Stieger et ses co-auteurs doutent que la faim provoque automatiquement de l'irritation et de la colère en raison d'une baisse de la glycémie. Il est plus probable qu'au début, il réduise simplement le niveau de plaisir. Et si une personne dans cet état est confrontée à une situation ambiguë (comme une conversation avec un proche, un temps chaud, ou une notification pour remplir un questionnaire), elle est plus susceptible de la percevoir négativement et d'éprouver de l'irritation ou de la colère. Il ne faut donc pas longtemps à une personne affamée pour se mettre en colère.

Plus tôt, nous avons parlé de la façon dont une jeune Canadienne admise à l'hôpital pour un AVC a complètement perdu la faim pendant un an. Les experts qui l'ont examinée pensent que la cause d'un symptôme aussi inhabituel est une lésion du lobe insulaire gauche. Ce cas met en évidence le rôle important de l'insula dans la perception du goût et le contrôle de l'appétit.

- Publicité -

Plus de l'auteur

- CONTENU EXCLUSIF -spot_img
- Publicité -
- Publicité -
- Publicité -spot_img
- Publicité -

Doit lire

Derniers articles

- Publicité -