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Sunday, Avril 28, 2024
EuropeViolations des droits de l'homme en Ouganda, au Rwanda et au Kazakhstan

Violations des droits de l'homme en Ouganda, au Rwanda et au Kazakhstan

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  • Le gouvernement ougandais doit mettre fin à la répression de l'opposition et de la société civile
  • Les autorités rwandaises doivent s'expliquer sur la disparition forcée de Paul Rusesabagina
  • Les autorités du Kazakhstan doivent se conformer aux normes internationales pour les élections

Jeudi, le Parlement européen a adopté trois résolutions faisant le point sur la droits de l'homme situation en Ouganda, au Rwanda et au Kazakhstan.

La situation politique en Ouganda

Le Parlement déplore que les élections générales du 14 janvier en Ouganda n'aient été ni démocratiques ni transparentes. Les députés condamnent également l'usage excessif de la force par la police et les forces armées lors des élections et leur ingérence croissante dans les affaires politiques.

La résolution condamne la violence, le harcèlement continu et la répression systématique auxquels sont confrontés les dirigeants de l'opposition politique en Ouganda, ainsi que la répression de la société civile. Toutes les personnes arrêtées et détenues pour avoir participé à des rassemblements politiques pacifiques ou pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression et d'association doivent être libérées immédiatement et sans condition et voir leurs charges abandonnées, indique le texte.

Enfin, le Parlement rappelle que des sanctions contre les individus et les organisations responsables de violations des droits de l'homme en Ouganda doivent être adoptées dans le cadre du nouveau mécanisme de sanctions de l'UE en matière de droits de l'homme, la loi dite de l'UE Magnitsky.

Le texte a été approuvé par 632 voix pour, 15 contre et 48 abstentions. Voir la résolution complète ici. (11.02.2021)

Rwanda : le cas de Paul Rusesabagina

Les députés condamnent la disparition forcée, la restitution illégale et la détention au secret du défenseur rwandais des droits de l'homme, porte-parole du gouvernement et récipiendaire de la médaille présidentielle de la liberté Paul Rusesabagina, dont l'histoire a été racontée dans le film de 2004 Hôtel Rwanda.

M. Rusesabagina, citoyen belge et résident américain, a été transféré de force de Dubaï à Kigali dans des circonstances obscures le 27 août de l'année dernière. Il n'a réapparu que le 31 août au siège du Bureau rwandais d'enquête. Il a été initialement inculpé de 13 infractions, dont financement du terrorisme, vol à main armée et tentative de meurtre. Certaines accusations ont ensuite été abandonnées, celles qui restaient concernant des événements survenus dans les régions de Nyaruguru et Nyamagabe en 2018.

Le Parlement demande une enquête internationale sur cette affaire et exprime sa profonde préoccupation quant à la violation des droits de M. Rusesabagina. Les députés demandent instamment aux autorités rwandaises de lui permettre d'être entendu équitablement et publiquement par un tribunal compétent, indépendant et impartial appliquant les normes internationales en matière de droits de l'homme, et de lui accorder l'avocat de son choix.

Compte tenu de l'état de santé de M. Rusesabagina, les députés appellent le gouvernement rwandais à garantir, en toutes circonstances, son bien-être physique et psychologique et l'accès à des médicaments appropriés.

Le texte a été approuvé par 659 voix pour, 1 contre et 35 abstentions. Il sera disponible dans son intégralité ici. (11.02.2021)

La situation des droits de l'homme au Kazakhstan

Le Parlement demande instamment au gouvernement du Kazakhstan d'agir conformément à ses obligations internationales et de respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales, tels qu'ils sont inscrits dans son accord de partenariat et de coopération renforcé avec l'UE.

Les députés notent que les élections législatives du 10 janvier au Kazakhstan ont été décrites par le Service européen pour l'action extérieure comme une "occasion manquée" de démontrer que des réformes politiques ont été mises en œuvre depuis les dernières élections. Ils appellent également le gouvernement kazakh à abandonner les accusations à motivation politique et à mettre fin à toutes les formes de détention arbitraire, de représailles et de harcèlement des militants des droits humains, des organisations religieuses, des organisations de la société civile, des syndicats, des journalistes et des mouvements politiques d'opposition.

Les gens doivent pouvoir exprimer librement leurs opinions politiques, religieuses et autres, indique le texte, le Parlement appelant le gouvernement kazakh à amender la nouvelle loi sur les réunions pacifiques afin de garantir cette liberté. Les députés exhortent également les autorités du pays à libérer immédiatement et à réhabiliter pleinement tous les prisonniers politiques.

Le texte a été approuvé par 598 voix pour, 43 contre et 52 abstentions. Pour plus d'informations sur le contenu, il sera disponible dans son intégralité ici. (11.02.2021)

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