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Lundi, Mars 18, 2024
EuropeDes trafiquants d'êtres humains cloués au sol dans 29 pays d'aéroports et de routes européens

Des trafiquants d'êtres humains cloués au sol dans 29 pays d'aéroports et de routes européens

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Les journées d'action donnent lieu à de nouvelles arrestations pour blanchiment d'argent, esclavage moderne et autres crimes

Entre le 8 et le 12 novembre, Europol a soutenu une action internationale de grande envergure contre la traite des êtres humains. 29 pays*, menés par l'Autriche et la Roumanie, ont participé aux journées d'action, qui ont été coordonnées par Europol et Frontex. Ces activités ont vu plus de 14 000 agents des forces de l'ordre cibler les itinéraires de trafic sur les routes et dans les aéroports. Cela a abouti à 212 arrestations et à l'identification de 89 autres suspects de trafic.

Les journées d'action visaient à lutter contre la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle, de criminalité forcée et de mendicité forcée. Europol a coordonné les cinq journées d'action depuis son centre opérationnel ouvert 24h/XNUMX, qui a fourni aux pays participants des recoupements d'informations, des canaux de communication sécurisés et une gamme de capacités d'analyse tout au long de l'opération. Les journées d'action se sont déroulées sous l'égide de la EMPACT mécanisme/cadre de sécurité.

Résultats du 8 au 12 novembre**

  • 212 interpellations, pour des délits dont traite des êtres humains, blanchiment d'argent, proxénétisme et escroquerie
  • 147 668 personnes et 91 856 véhicules contrôlés
  • 327 enquêtes supplémentaires ouvertes

Jeter le filet à la poursuite des trafiquants

Les journées d'action visaient à identifier et à arrêter les suspects de traite des êtres humains alors qu'ils traversaient Europe, ainsi que d'identifier et de protéger les victimes de la traite et de prévenir la fraude documentaire associée. Europol a coordonné la police nationale, les unités d'information des passagers, les garde-frontières et les agences nationales de lutte contre la traite des êtres humains. Ensemble, ils ont créé un filet serré autour des itinéraires de trafic, la police nationale et les agents des frontières effectuant des contrôles routiers, tandis que les unités d'information des passagers contrôlaient les passagers des compagnies aériennes.

Cela a conduit les forces de l'ordre à identifier 593 adultes et 57 mineurs comme victimes potentielles de la traite des êtres humains, dont des ressortissants de pays de quatre continents. Les postes d'officiers dans les aéroports de l'UE ont pu identifier un grand nombre de victimes comme étant vulnérables à la traite et à l'exploitation. Les personnes identifiées ont été soit référées avec succès au mécanisme national de référence du Royaume-Uni, soit renvoyées dans leur pays d'origine avec des contrôles d'aide sociale ou une assistance policière mise en place à leur retour.

Il y a eu également des saisies de marchandises telles que de faux permis de conduire, des armes et des drogues dures. Les informations glanées lors de ces journées d'action ont conduit à l'ouverture de 327 nouveaux dossiers, ainsi qu'à l'identification éventuelle de nouveaux suspects et de traite des êtres humains. Ce renforcement de la coopération entre les agences de l'UE, les forces de l'ordre nationales et des acteurs tels que les unités d'information des passagers, éclairera les futures enquêtes similaires sur ces activités criminelles graves.

Les forces de l'ordre ont également ciblé un large éventail d'emplacements possibles pour les trafiquants d'êtres humains, tels que les bars, les maisons closes, les discothèques, les bars à ongles, les studios de massage et les clubs de strip-tease. Cette diversité de zones cibles était le résultat de renseignements montrant que les trafiquants déployaient de multiples méthodes pour recruter leurs victimes, telles que la méthode du « lover boy » et les menaces de violence contre les proches des victimes.

*Pays concernés : Autriche (Action Leader), Belgique, Croatie, Chypre, Danemark, Finlande, Allemagne, Hongrie, Islande, Irlande, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie (Action Co-Leader), Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni, Macédoine du Nord, Albanie, Kosovo***, Serbie, Monténégro, Bosnie-Herzégovine

**Les résultats des activités au Luxembourg et à Malte restent à collationner.

*** Cette désignation est sans préjudice des positions sur le statut et est conforme à la RCSNU 1244/99 et à l'avis de la CIJ sur la déclaration d'indépendance du Kosovo.

Dans 2010, l'Union européenne a mis en place cycle politique quadriennal assurer une plus grande continuité dans la lutte contre la grande criminalité internationale et organisée. En 2017, le Conseil de l'UE a décidé de poursuivre le cycle politique de l'UE pour la période 2018-2021. Il vise à lutter contre les menaces les plus importantes posées par la criminalité internationale organisée et grave pour l'UE. Cet objectif est atteint en améliorant et en renforçant la coopération entre les services concernés des États membres, des institutions et des agences de l'UE, ainsi que des pays et organisations non membres de l'UE, y compris le secteur privé, le cas échéant. Traite des êtres humains est l'une des priorités du cycle politique.

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