Des cadres juridiques solides sont une étape nécessaire pour empêcher que des matières nucléaires ou autres matières radioactives ne tombent entre de mauvaises mains. Des normes de base communes aident à dissuader les actes malveillants impliquant ces matériaux et à réduire la probabilité de refuges pour de tels actes et ceux qui les commettent.
Afin de continuer à aider les États Membres à renforcer leurs cadres juridiques, l'ONUDC et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont tenu leur toute première réunion conjointe au début du mois afin d'explorer les moyens de faire de la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et par Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire (ICSANT) universel.
Actuellement, environ un tiers des pays ne sont pas parties à ces accords, ce qui les laisse, ainsi que le monde, mal équipés pour faire face à la menace du terrorisme radiologique et nucléaire.
Dans son discours, le Directeur des traités de l'ONUDC, John Brandolino a cité le Directeur exécutif de l'ONUDC pour souligner la menace posée à la paix et à la sécurité internationales par les actes de terrorisme nucléaire : « Les pays doivent garder les matières nucléaires et autres matières radioactives hors de la portée des terroristes et autres criminels, car ils recherchent activement ces matériaux à des fins criminelles.
Dans son allocution d'ouverture, la Directrice de la Division de la sécurité nucléaire de l'AIEA, Mme Elena Buglova, a souligné les synergies entre les deux instruments juridiques et a remercié l'ONUDC pour ses efforts visant à renforcer encore la coopération existante entre l'AIEA et l'ONUDC en vue de promouvoir l'adhésion universelle à, et la mise en œuvre effective des instruments juridiques internationaux en matière de sécurité nucléaire.
Les représentants du Canada, M. Troy Lulashnyk, de l'Union européenne, M. Stephan Klement et des États-Unis, M. Louis L. Bono, ont souligné la nécessité d'assurer les normes les plus élevées de sûreté, de sécurité et de non-prolifération dans l'utilisation pacifique des énergie nucléaire. Ils ont tous convenu que la coopération internationale et des cadres juridiques internationaux solides sont essentiels pour atteindre cet objectif commun.
L'événement a réuni plus de 40 participants de 20 États membres et a été rendu possible grâce à un financement du Canada, de l'Union européenne et des États-Unis.