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Vendredi, mai 3, 2024
ActualitéValeurs de l'UE en Pologne : les députés concluent leur visite d'information à Varsovie

Valeurs de l'UE en Pologne : les députés concluent leur visite d'information à Varsovie

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Mercredi, une délégation du PE a terminé sa visite de trois jours en Pologne, où les députés ont rencontré des hommes politiques, des juges, la société civile et des journalistes, pour évaluer la situation de l'État de droit.

Les députés ont recueilli des informations de première main sur les préoccupations de longue date du Parlement, avec un accent particulier sur l'indépendance du pouvoir judiciaire, l'état des droits fondamentaux et la liberté des médias. le Décision de la Cour constitutionnelle polonaise proclamer que le droit national prime sur les traités de l'UE a également été discuté avec plusieurs interlocuteurs.

Neuf députés européens ont participé à la délégation : Juan Fernando López Aguilar (S&D, ES), Arvanite de Constantin (La Gauche, EL), Lukas Mandel (PPE, AT), Róża Thun et Hohenstein (Renouveler, PL), et Beata Kempa (ECR, PL), de la commission des libertés civiles ; et Othmar Karas (PPE, AT), Gabriele Bischoff (S&D, DE), Gérolf Annemans (ID, BE), et Daniel Freund (Verts/ALE, DE), de la commission des affaires constitutionnelles.

Ils ont rencontré des parlementaires, des membres du pouvoir judiciaire (ce dernier comprenait plusieurs juges qui ont été sanctionnés en vertu d'une législation contestée par la Cour de justice de l'UE) et des victimes de surveillance illégale à l'aide du logiciel Pegasus. Les députés se sont également entretenus avec des représentants des médias et des ONG qui se concentrent sur la justice, l'État de droit, les femmes, les droits des LGBTI et des migrants. Enfin, ils ont rencontré des représentants du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE (BIDDH) et le commissaire polonais aux droits de l'homme.

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Juan Fernando López Aguilar (S&D, ES), présidente de la commission des libertés civiles, a souligné que "la situation de l'État de droit en Pologne s'est encore détériorée depuis notre dernière visite en 2018. Notre objectif est de soutenir la nette majorité de la population polonaise qui croit fermement en valeurs européennes. Nous avons entendu parler des expériences personnelles de différents citoyens, juges, universitaires et militants. Les autorités polonaises doivent comprendre que ce n'est qu'en respectant et en appliquant tous les critères établis par les juridictions européennes sur l'indépendance du pouvoir judiciaire que la situation s'améliorera. La Commission ne peut tolérer que des juges soient harcelés, persécutés et sanctionnés par des mesures disciplinaires dans un État membre européen pour la simple application du droit de l'UE. De plus, nous sommes sérieusement préoccupés par le manque de transparence concernant la situation à la frontière avec la Biélorussie, où les politiciens, les journalistes et les ONG ne sont pas autorisés à accéder alors que des vies humaines sont en jeu. »

« Nous visitons la Pologne à un moment de grave crise dans son voisinage immédiat, confronté à une lutte entre la démocratie et l'autoritarisme. C'est pourquoi il est plus important que jamais d'affirmer clairement notre attachement à nos valeurs fondatrices : la démocratie, l'État de droit, les droits de l'homme et les libertés fondamentales. L'adhésion à ces valeurs n'est pas une question abstraite. Elle exige la pleine application des arrêts de la Cour de justice de l'UE et de la Cour européenne des droits de l'homme par les autorités polonaises, sans délai. Nous demandons à la Commission de faire de l'application complète, à cent pour cent, de ces arrêts une condition préalable au déblocage des fonds du Fonds de relance de l'UE », a déclaré Othmar Karas (PPE, AT), premier vice-président du PE.

Gabriele Bischoff (S&D, DE), premier vice-président de la commission des affaires constitutionnelles, a ajouté : « La situation de l'État de droit en Pologne n'est pas seulement une question nationale, mais une question européenne. La primauté du droit de l'UE est à la base du projet européen et elle est inscrite dans la constitution polonaise. Nous avons entendu avec une profonde inquiétude des témoignages d'atteintes à l'indépendance judiciaire. Les valeurs européennes d'égalité et de non-discrimination ne sont pas respectées, en particulier envers les migrants, les femmes et la communauté LGBTI+. Nous avons également discuté des récentes révélations sur l'espionnage Pegasus et de ses conséquences pour la liberté des médias et des élections équitables. Ces informations seront importantes alors que nous nous apprêtons à mettre en place une commission d'enquête du PE sur l'utilisation de ce logiciel espion dans l'UE. Nous demandons également au Conseil d'aller au-delà de la simple tenue d'auditions sur la procédure de l'article 7 et de prendre les prochaines mesures appropriées.»

Vous pouvez regarder la conférence de presse à la fin de la visite de trois jours sur Centre multimédia du Parlement.

Contexte

En 2017, la Commission a engagé une procédure en Article 7 pour faire face à un éventuel risque de violation des valeurs de l'UE en Pologne. Le Parlement a depuis demandé à plusieurs reprises au Conseil d'agir, et en 2020 averti d'un nouveau recul. La situation s'est encore détériorée depuis, notamment du fait de la criminalisation de l'éducation sexuelle et d'une interdiction de facto de l'avortement.

Prochaines étapes

Les députés européens faisant partie de la délégation vont maintenant rédiger un rapport résumant leurs conclusions, qui sera débattu publiquement dans les deux commissions.

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