Jeudi, le président russe a indiqué avoir signé un décret obligeant les acheteurs étrangers à payer en roubles les livraisons de gaz russe à partir du vendredi 1er avril, et prévoyant la suspension des contrats en cours s'ils ne s'y conforment pas.
La semaine dernière, Vladimir Poutine a annoncé que les clients européens de Gazprom devraient payer leurs factures en roubles au lieu d'euros ou de dollars. Il a présenté cette mesure comme un moyen de renforcer la "souveraineté" de la Russie face aux sanctions occidentales, dont le gel d'une partie des avoirs de sa banque centrale.
« Pour acheter du gaz naturel russe, elles [les entreprises importatrices de gaz russe] doivent ouvrir des comptes en roubles dans les banques russes. C'est à partir de ces comptes que seront effectués les paiements du gaz livré à partir de demain », a déclaré le président russe dans une allocution télévisée.
"Si ces paiements ne sont pas effectués, nous considérerons cela comme un défaut des acheteurs, avec toutes les conséquences qui en découlent. Personne ne nous vend quoi que ce soit gratuitement, et nous n'allons pas non plus faire de charité, c'est-à-dire que les contrats existants seront annulés », a-t-il déclaré.
Les Européens refusent, Olaf Scholz, la chancelière allemande annonce que l'Europe continuera à payer le gaz russe en euros ou en dollars. lors d'une conférence de presse avec son homologue autrichien, Karl Nehammer.
"Il est écrit dans les contrats que les paiements se font en euros et parfois en dollars", "j'ai clairement dit au président russe que cela le resterait" et "les entreprises veulent pouvoir payer en euros et le feront", a-t-il ajouté. ajoutée.
Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, lors d'une conférence de presse avec le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck, a déclaré : « Il peut y avoir une situation où demain, dans des circonstances très particulières, il n'y aura plus de gaz russe (…) c'est à nous de préparez-vous à ces scénarios, et nous nous y préparons.
