La COP26 est un pas dans la bonne direction. 1.5 degrés Celsius reste à portée de main; mais le travail est loin d'être terminé. Le moins que nous puissions faire maintenant est de mettre en œuvre les promesses de Glasgow le plus rapidement possible et ensuite viser plus haut.
Je tiens à remercier le vice-président exécutif Frans Timmermans pour son rôle crucial dans les négociations à Glasgow. Et je félicite tous ceux qui ont travaillé sans relâche pour permettre d'arriver à cet accord.
Au début de cette conférence, nous nous sommes fixé trois objectifs :
Premièrement, obtenir des engagements de réduction des émissions aussi pendant cette décennie, pour garder à portée de main l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1.5 degré.
Deuxièmement, atteindre l'objectif de 100 milliards de dollars par an de financement climatique pour les pays en développement et vulnérables.
Et troisièmement, obtenir un accord sur le règlement de Paris.
Nous avons progressé sur les trois objectifs.
Plusieurs grands émetteurs ont annoncé de nouveaux objectifs de réduction des émissions.
Plus de 100 pays ont maintenant rejoint le Global Methane Pledge que le président Biden et moi-même avons lancé.
Nous avons engagé de nouveaux partenariats pour accompagner les pays dans leur transition vers les énergies propres, comme avec l'Afrique du Sud.
La COP26 envoie un message clair que le temps est venu pour les subventions aux combustibles fossiles et le charbon sans relâche.
Deuxièmement, la COP26 a également fait des progrès sur le financement climatique.
Avec les derniers engagements, les 100 milliards de dollars devraient être atteints en 2023, ou déjà en 2022 si nos partenaires acceptent d'aller encore plus loin.
L'UE contribue déjà à plus d'un quart du financement climatique mondial, avec plus de 27 milliards de dollars par an.
Troisièmement, nous avons maintenant un ensemble de règles qui stimuleront les marchés internationaux du carbone.
Si tous les engagements à long terme annoncés à Glasgow sont mis en œuvre, nous devrions maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés.
Nous devons donc continuer à travailler pour que la conférence sur le climat de l'année prochaine en Égypte nous place fermement sur la bonne voie pour atteindre 1.5 degré.
Chacun doit prendre ses responsabilités. Dans l'UE, nous réduirons nos émissions d'au moins 55% d'ici 2030. Nous deviendrons le premier climat neutre d'ici 2050. Et nous continuerons à soutenir nos partenaires pour accélérer leur transition climatique.