Je suis extrêmement heureux d'avoir l'occasion de participer de manière virtuelle à cette rencontre.
Je commencerais par remercier la Fondation Afrique Europe pour son implication, pour son engagement. Merci Mo (Ibrahim) pour ton implication constante afin de rapprocher les points de vue européens et africains.
Peut-être quelques mots. Je suis très heureux de coopérer et de coordonner beaucoup avec notre ami Macky Sall. Nous avons eu le plaisir d'être ensemble au Sénégal il y a quelques semaines. Macky, vous étiez à Bruxelles il y a quelques semaines en décembre avec d'autres dirigeants africains pour avoir des échanges de vues informels, afin de préparer le prochain sommet que nous aurons à Bruxelles en février. Je dirai juste quelques mots sur la préparation de ce sommet.
Premièrement, j'espère sincèrement que ce sera l'occasion d'un nouveau paradigme, d'une nouvelle approche, d'une nouvelle alliance entre l'Afrique et Europe. Et c'est pourquoi nous avons essayé, ces dernières semaines, ces derniers mois, de beaucoup travailler ensemble – amis africains, amis européens. Et merci aussi pour le rôle de cette fondation pour faire en sorte que nous partagions le plus possible les mêmes points de vue, que nous partagions les mêmes priorités, et que nous soyons prêts à prendre les mêmes mesures, à décider ensemble.
Cela signifie que nous devons nous mettre d'accord – ce sera l'un des objectifs du sommet – sur les principes des relations futures entre l'Afrique et l'Europe. Respect mutuel, sincérité, intérêts mutuels, un rôle pour le secteur privé, et comment il est possible de part et d'autre d'améliorer la gouvernance. D'abord, quelles sont les fondations ? Quels sont les principes de notre relation future entre l'Afrique et l'Europe ?
Deuxièmement, la prospérité. Nous voulons plus de prospérité en Afrique et en Europe. Et c'est un intérêt commun : plus de prospérité en tenant compte des défis mondiaux – changement climatique, révolution numérique, énergie, infrastructures, santé, et tous ces défis. L'importance du financement, de la canalisation de l'argent dont nous avons besoin pour faire les bons choix, et l'importance de la responsabilité. Ce n'est pas la première fois que nous faisons de belles déclarations, mais nous n'avons pas forcément pu nous assurer que nous étions en mesure de mettre en œuvre ce que nous avions décidé ensemble. C'est pourquoi cette question de l'imputabilité de la gouvernance, à mon avis, devrait être un élément important pour ce futur partenariat.
Et un dernier mot – et c'est très important – sur la sécurité et la stabilité. Comment est-il possible d'avoir un dialogue politique pour coopérer et se coordonner ? Comment est-il possible, du côté européen, de développer les outils utiles pour soutenir et aider nos partenaires africains, nos amis africains, à développer des solutions africaines pour améliorer le niveau de stabilité et améliorer le niveau de sécurité ?
Je n'en prendrai pas plus. Vous voyez la passion. Vous voyez l'engagement. Je pense que ce moment, ce sommet, devrait être – et, je l'espère, sera – un moment important pour la relation future. Nous avons de nombreux défis à relever et à relever en commun. Et je vous suis encore très reconnaissant à tous pour votre implication et votre participation car ce qui est important ce n'est pas seulement une rencontre avec les dirigeants, ce qui est important ce sont aussi les sociétés en Afrique et en Europe.
Plus nos sociétés seront interconnectées, plus nous pourrons réussir ensemble et préparer un monde meilleur car nous pourrons préparer une meilleure relation entre l'Afrique et l'Europe.
J'arrête ici et je rends la parole à Madame la modératrice et je fais un salut chaleureux et amical à mon ami Macky Sall.