Marina Ovsyannikova, employée de la principale chaîne de télévision publique russe, avait brandi une pancarte au milieu du journal télévisé le plus regardé de Russie, sur laquelle on pouvait lire : « Non à la guerre. Ne croyez pas la propagande. Tout le monde ici ment ».
Dans un vidéo, qui a fait le tour du monde, mis en ligne avant son intervention, elle a dit sa "honte" d'avoir relayé la propagande russe, et expliqué que son père est ukrainien et sa mère russe.
Elle a ensuite été interpellée et conduite dans un commissariat, selon l'ONG de défense des droits des manifestants OVD-Info. Aujourd'hui, elle a été libérée mais condamnée.
Mme Ovsyannikova a alors été interpellée et conduite dans un commissariat, selon l'ONG de défense des droits des manifestants OVD-Info. Aujourd'hui, elle a été libérée et condamnée pour "délit administratif" à une amende d'environ 250 euros. seule la vidéo a été prise en compte.
Communiqué de presse d'un journaliste
À sa sortie de détention, elle a fait une courte déclaration à la presse :
"Ce sont des jours très difficiles dans ma vie, j'ai passé presque deux jours sans dormir, l'interrogatoire a duré quatorze heures. Je n'avais pas le droit de parler avec mes proches, ni accès à une assistance juridique et c'est pourquoi j'étais dans une position très difficile. Aujourd'hui, je dois me reposer. »
Son avocat a déclaré à l'AFP qu'il craignait qu'elle ne soit inculpée pour avoir publié de "fausses informations" sur l'armée russe, un crime passible d'une peine maximale de 15 ans de prison. d'une loi récemment votée.