Dans la nouvelle étude, les scientifiques ont utilisé des milliers de séquences du génome humain. Les résultats sont publiés dans la revue Science.
Les scientifiques ont créé un arbre généalogique pour toute l'humanité afin de résumer comment toutes les personnes vivant aujourd'hui sont liées les unes aux autres et à nos anciens ancêtres. Pour le construire, les chercheurs ont passé au crible des milliers de séquences génomiques recueillies auprès d'humains modernes et anciens. Ils ont également utilisé des données d'anciens parents humains. Tous les génomes sont issus de 215 populations dispersées dans le monde.
À l'aide d'un algorithme informatique, les scientifiques ont identifié différents modèles de variation génétique dans les séquences, soulignant où ils se chevauchent et diffèrent. Sur la base de modèles, les chercheurs ont tracé des lignes de descendance théoriques entre les génomes.
Pour construire une généalogie humaine unifiée, les chercheurs ont d'abord combiné les données de plusieurs grands ensembles de données publiques, notamment le projet 1000 Genomes, le projet Human Genome Diversity et le projet Simons Genome Diversity. Obtenir des données sur les humains anciens a été plus difficile, mais les scientifiques ont trouvé 8 génomes d'homininés anciens de haute qualité. Parmi eux se trouvent trois génomes néandertaliens, dont l'un a plus de 100,000 74,000 ans ; Génome de Denisovan, âgé de 82,000 4,600 à XNUMX XNUMX ans ; et quatre génomes d'une famille nucléaire qui vivait dans les montagnes de l'Altaï en Russie il y a environ XNUMX XNUMX ans.
Après avoir recueilli un arbre généalogique, les scientifiques ont procédé à une analyse géographique. Ils ont confirmé la migration humaine hors d'Afrique et ont également trouvé des preuves potentielles d'interactions entre Homo sapiens et des hominidés aujourd'hui disparus.
Remarque : Chaque ligne de cette figure représente les relations ancêtre-descendant dans une nouvelle généalogie de génomes modernes et anciens. Image : Généalogie unifiée des génomes modernes et anciens, Science (2022). Doi : 10.1126/science.abi8264