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Saturday, Avril 27, 2024
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Première personne : Je sais ce que c'est d'avoir faim quand on est enfant

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Une agronome travaillant pour le Programme alimentaire mondial (PAM) en Haïti raconte à ONU Info que, comme les personnes qu'elle aide aujourd'hui, elle se souvient de ce que c'est que d'avoir faim dans son enfance.

Enfant, Rose Senoviala Desir vivait dans la ville de Cap-Haïtien, au nord d'Haïti, et recevait des repas chauds dans le cadre de la PAMdu programme d'alimentation scolaire, mais avait faim le week-end lorsqu'il n'y avait pas d'école. Elle dit que nourrir les jeunes Haïtiens de cette manière a influencé sa décision de travailler un jour avec le PAM.

« Ma mère était enseignante et devait parcourir un long chemin pour se rendre à son travail, elle n'a donc pu cuisiner pour moi et mes trois frères que très tard dans la journée. J'ai eu la chance de fréquenter une école où le PAM fournissait des repas chauds gratuits aux enfants. J'ai reçu ces repas de l'âge de cinq ou six ans à 12 ans.

Mon frère, qui a cinq ans de moins que moi, ne recevait pas de repas à l'école, alors je suis allé à la cuisine après que tous les enfants aient mangé et j'ai demandé de lui apporter de la nourriture à la maison. Le week-end, nous ne recevions pas ces repas chauds, donc parfois nous ne mangions pas, donc je sais ce que c'est que d'avoir faim. Et j'ai compris à quel point il était plus difficile d'étudier à jeun. Ma mère a dépensé tout l'argent qu'elle avait pour envoyer ses enfants à l'école. Cela m'a fait réaliser à quel point le PAM était important pour ma famille et pour mon pays.

J'ai toujours été intéressé par les plantes, les animaux et l'agriculture. Pendant les vacances scolaires, j'allais toujours chez mes grands-parents qui était en dehors de la ville et j'aidais sur leur petit lopin de terre. J'ai appris à élever des chèvres, mais aussi des poulets, des canards et des dindes et je suis allé à la pisciculture avec mon grand-père pour choisir des poissons que nous achetions pour vendre ou pour manger nous-mêmes.Rose Senoviala Desir du PAM rencontre des agriculteurs dans le nord d'Haïti.PAM Haïti/Theresa PiorrRose Senoviala Desir du PAM rencontre des agriculteurs dans le nord d'Haïti.

On m'a également appris à cultiver et à récolter des fruits à pain, un fruit délicieux que ma grand-mère vendait au marché. J'aidais à trier les haricots que mes grands-parents avaient cultivés; les haricots blancs ont obtenu le meilleur prix suivis des rouges puis des noirs, donc mon travail consistait à les trier pour les vendre.

J'ai tellement appris en aidant mes grands-parents et j'ai tellement aimé ça que mettre à profit ces connaissances, en étudiant l'agronomie à l'université, était un choix évident pour moi. J'ai travaillé comme femme de ménage chez un médecin pour pouvoir payer les frais, et j'ai obtenu mon diplôme en 2014.

J'ai toujours eu envie d'apprendre, mais aussi de partager mes connaissances, et j'ai formé beaucoup de femmes sur les questions agricoles. J'ai réalisé que ce que je voulais le plus dans la vie, c'était d'aider les personnes vulnérables, voire de sauver des vies, donc mes valeurs étaient vraiment alignées sur les valeurs du PAM.

Mon travail se concentre maintenant sur le renforcement de la résilience des populations rurales, en les aidant à s'adapter au changement climatique et en soutenant leurs efforts pour protéger leurs terres et leurs moyens de subsistance en construisant des structures qui empêcheront l'érosion et favoriseront l'irrigation. La plupart de ces travaux ont été achevés l'année dernière et nous constatons déjà une amélioration en termes de résistance des cultures aux conditions météorologiques défavorables ainsi qu'une augmentation des rendements. »

Publié pour la première fois par UN

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